Un drame humain et économique.
Le COVID-19 continue de faire des dommages collatéraux. Impactant très fortement l’économie, la pandémie oblige les entreprises à trancher dans le vif. Le monde du sport n’est évidemment pas épargné, et même les grands clubs doivent resserrer les cordons de la bourse.
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La mascotte phare au chômage
Les supporters des Gunners font la moue. Les mesures économiques imposées par le COVID-19 obligent le club d’Arsenal à se séparer de sa célèbre mascotte. Un véritable crève-coeur : Jerry Quy, l’homme qui se cache sous l’imposant déguisement, occupait son rôle depuis 27 ans, à temps partiel comme la presse anglo-saxonne le précise. Un fan, un vrai donc, dédié à son club, qui aurait même selon la rumeur loupé le mariage de son frère pour assurer son rôle de mascotte pour un match à domicile. Faisant partie des 55 salariés licenciés par Arsenal en cette période inédite, sérieusement chahutée par un coronavirus encore très présent, Quy peut compter sur le soutien des fans, hurlant à la trahison.
Les fans mobilisés
Suite à l’annonce du club de se séparer de celui qui chauffait l’ambiance au sein de l’Emirates Stadium avant chaque rencontre, les supporters ont fait entendre leur voix. Depuis, Arsenal serait en plein réflexion, réfléchissant à la possibilité de réintégrer leur mascotte. Il faut dire que le sort réservé à Jerry Quy est particulièrement cruel. Pendant le confinement, l’homme avait pris avec lui son costume de mascotte, pour interagir à domicile avec les fans du club, et faire vivre les réseaux sociaux par des apparitions régulières . Aux dernières nouvelles, une page GoFundMe a été mise sur pieds afin de collecter des fonds. Un message a été posté : «Le Gunnersaurus est la mascotte du club d’Arsenal depuis 27 ans. C’est une icône du club et nous ne pouvons pas le laisser s’éteindre».
