Manga/Animé

Ils se retrouvent face à la justice à cause de mangas piratés

Ils se retrouvent face à la justice à cause de mangas piratés

Quatre grosses maisons d’éditions ont décidé de porter plainte contre la société Cloudfare pour violation de propriété intellectuelle en tant qu’hébergeur de sites proposant des mangas piratés.

Un manque à gagner de 6 milliards d’euros en 2021

Depuis l’arrivée de la Covid et l’augmentation du streaming, de nombreux animés sont piratés et téléchargés illégalement. La firme américaine Cloudflare hébergerait des sites qui proposeraient plus de 4 000 animés piratés en libre accès. Quatre maisons d’éditions japonaises : Kōdansha, Shōgakukan, Kadokawa et Shūeisha (Naruto, Dragon Ball et One Piece) ont décidé d’agir. Elles devraient déposer plainte devant le tribunal de Tokyo dans le courant de la semaine, selon l’AFP.

Les quatre plaignants vont réclamer 400 millions de yens (environ 3,1 millions d’euros), selon un porte-parole de la maison d’édition Kodansha. Une somme qui peut paraitre dérisoire quand on connait le manque à gagner de ces maisons d’éditions suite à ce piratage de masse. C’est plus de 780 milliards de yens (6 milliards d’euros) qui ont été subtilisés aux éditeurs sur la période janvier à octobre 2021. Une somme qui dépasse de loin les ventes légales de mangas au Japon.

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