Tout juste lancé par Meta, la maison-mère de Facebook, le chatbot BlenderBot 3 fait déjà des siennes, quitte à se retourner contre ses créateurs.
Le chatbot se rebiffe
A en croire la BBC, le nouveau chatbot de Meta n’est pas encore tout à fait au point. Ou en tout cas, il ne communique pas de la façon escomptée. Lors d’un échange réalisé entre l’intelligence artificielle et le média, le chatbot aura donné son avis sur Mark Zuckerberg, le PDG de Meta : « Il n’a pas été au niveau lorsqu’il a témoigné devant le Congrès. Cela me rend inquiet pour notre pays. Notre pays est divisé, et il n’a pas du tout aidé à arranger les choses… Son entreprise exploite les gens pour de l’argent et il s’en moque. Il faut que cela cesse ! »
Gardez malgré tout en tête que l’algorithme de BlenderBot 3 permet au chatbot de se forger une opinion et de faire des déclarations en se basant sur des recherches Internet et des échanges similaires sur un sujet donné. Conscient du biais, Meta n’a pas tardé à rappeler à ses utilisateurs que son chatbot est susceptible de faire des erreurs : « Toute personne qui utilise BlenderBot doit reconnaître qu’elle comprend que le robot est destiné à des fins de recherche et de divertissement uniquement, qu’il peut faire des déclarations fausses ou offensantes, et qu’elle accepte de ne pas lancer intentionnellement le robot afin qu’il fasse des déclarations offensantes. » Pour l’instant, c’est raté.
