Rap de rue, rap conscient, rap hardcore, égotrip… Youssoupha refuse de se voir cantonner à l’un de ces styles.
« Le rap d’amour » définit nettement mieux la musique qu’il pratique. « Je l’évoquais déjà dans mes précédents disques mais désormais je le revendique ! Je n’avais pas envie de faire comme tout le monde. Le rap de rue est tellement standard, c’est hardcore de faire du rap d’amour », assure l’auteur de Noir D**** dans un entretien accordé au quotidien La Provence.
Avec l’âge et la naissance de son fils il y a maintenant trois ans, Youssoupha est entré dans une spirale d’événements positifs. « Mon fils m’a beaucoup apporté : j’ai appris à donner sans attendre ni d’être une superstar, ni rien en retour », souligne le MC d’origine congolaise, qui se produira dans le Sud de la France ce samedi soir, à Istres, dans le cadre de sa tournée nationale.
Youssoupha aura dû attendre son troisième album pour connaître le succès commercial et être certifié Disque d’Or (plus de 50 000 exemplaires vendus). « Je suis surtout heureux pour mon équipe, ils ont travaillé comme des dingues. C’est la récompense de l’effort. Car sans structure majeure derrière moi, j’ai mis dans ce disque mes deniers personnels et mes tripes », explique-t-il. Après Istres ce samedi, Youssoupha jouera à Saint-Etienne le 18 mais, dans le cadre du festival Paroles et Musiques.
