Une séquence efficace signée du boss de la Maison Noire.
Présent dans le rap game depuis de nombreuses années, Veerus débarquera avec du très lourd ce vendredi (20 avril). En effet, son album Iceberg Slim est prêt à faire du bruit, en compagnie notamment de Deen Burbigo, Némir, Joke ou encore Caballero. Et pour le teaser, l’artiste a choisi de déployer ses talents dans un freestyle efficace baptisé Booska-P$.
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Veerus maîtrise son sujet
Quand on l’a interrogé sur sa vision de la musique et du rap en général, Veerus avait répondu ceci : « Si le rap c’était juste freestyler sur des instrus, je pourrais le faire chaque semaine. Mais, est-ce que c’est ça dont les gens se souviendraient ? J’en sais rien, car c’est intéressant aussi ».
Ainsi, c’est dans un contenu exclusif qu’on le retrouve aujourd’hui, seulement quelques jours avant la sortie de son album Iceberg Slim. Posé au skate-park de Chelles (Seine-et-Marne), le rappeur venu du nord exécute une performance technique et sans faille. Toujours dans son style bien à lui, il parvient à proposer une séquence intéressante à tout point de vue dans Booska-P$, que ce soit textuellement, dans l’attitude ou le visuel.
Un rappeur singulier
Il y a quelques jours, Booska-P a rencontré Veerus pour une interview en bonne et due forme. L’occasion d’aborder de nombreux thèmes, et de mieux cerner sa manière si particulière d’aborder son rap. Fidèle à ses principes, le bonhomme qui a créé la structure Maison Noire reste intègre :
« Être collé à l’air du temps, mais intègre dans mon discours, c’est important. Ce n’est pas parce que la prod change que mon discours doit changer (…). Il ne faut pas forcément passer de blanc à noir d’un coup, mais tant que tu restes la même personne, c’est OK. J’ai eu un déclic avec les cain-ris : ils peuvent faire un morceau dancehall ou un truc beaucoup plus dur sans problème, ça ne dérange pas. Tant que le fond reste cohérent, la forme peut changer ».
