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Une seconde fois, 50 Cent perd en justice face à Rick Ross

Une seconde fois, 50 Cent perd en justice face à Rick Ross

En cause, un remix d’« In Da Club » qui n’a pas plu à Fiddy…

C’est un fait, ce n’est pas l’amour fou entre 50 Cent et Rick Ross, deux rappeurs qui ne peuvent même pas se voir en peinture. Entre le new-yorkais pur jus et l’ancien maton, la ligne rouge a même déjà été largement franchie avec la diffusion de la sextape de la baby mama de Ross, Lastonia Leviston. Un coup tordu signé Fifty et pour lequel il a été condamné à 5 millions de dollars d’amende en 2015.

Autre affaire datant de 2015, le procès intenté par 50 Cent à Rick Ross car ce dernier avait remixé son titre In Da Club sans son autorisation. Aujourd’hui, on a droit au verdict !

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Une affaire qui dure

Pour les besoins de son projet Rezel Remixes (2015), Rick Ross s’était fait un petit plaisir en reprenant à sa sauce le hit In Da Club de son rival 50 Cent… Un remix effectué sans lui avoir demandé son autorisation, évidemment, cela ayant un peu plus de saveur.

Un mouvement qui a eu de quoi sérieusement irriter un Fifty qui a alors lancé une action en justice. Problème, la justice a jugé -toujours en 2015- que le rappeur de la grosse pomme n’avait tout simplement plus les droits du fameux morceau, laissant le champ libre à Ross pour l’exploitation de ce dernier. En effet, à l’époque déjà, Fif n’était plus chez Shady/Aftermath Records, label qui lui détend toujours les droits d’auteur du single. Pas grave pour Curtis Jackson qui en bonne tête de mule avait fait appel…

Aujourd’hui, la cour d’appel de New York a donc rendu son verdict et une nouvelle fois, 50 Cent est prié d’aller voir ailleurs. Le verdict reste inchangé et le producteur de la série Power ne verra jamais les 2 millions de dollars réclamés il y a 5 ans.

Du côté des avocats de Rick Ross, on n’a pas manqué de saluer cette décision de justice : « C’est une victoire pour les artistes talentueux et pour ceux qui demandent à obtenir une licence d’utilisation de la musique. Le verdict de la Cour d’Appel de New York réaffirme la créativité des artistes pour exprimer librement leurs performances en ce qui concerne le sample ou le remix de chansons populaires (…) De plus, le remix de M. Roberts d’In Da Club n’évoque pas M. Jackson. C’est juste un des nombreux remixes de sa mixtape contenant également des morceaux d’Adele, Nas, Snoop Dogg, Kendrick Lamar et Lil Wayne. Les artistes interprètent souvent des paroles en samplant ou en remixant des chansons d’autres artistes, cela fait partie intégrante de la musique hip-hop. »

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