Suite à la sortie de son album « Marqué à vie », Tunisiano est passé devant les caméras de Booska-P dans le cadre d’une interview inédite…
Toujours fidèle à lui-même, le rappeur Tunisiano n’a pas à rougir de son parcours depuis le départ de Blacko du groupe Sniper.
Avec Sniper, j’estime qu’on a marqué le rap français.
Dans Hurricane Carter, celui-ci déclare : « J’suis pas La Fouine, j’aime pas mentir aux gosses ». Il avait alors mis un point d’honneur à répondre à la pique de La Fouine destinée à Sniper dans « Jalousie » et revient dans l’interview sur les dessous implicites de cette phase même « s’il n’est pas dans le délire des clashes ». Si ce clash a pu servir pour faire buzzer Paname Boss, il dit que, selon lui, la phase de La Fouine dans le morceau « n’était pas pour lui »…
Je suis pas dans le délire des clashs.
Par la suite, il revient sur son parcours, son rôle de « grand frère » et un statut qui « ne le gêne pas », celui de rappeur mélancolique. Suite aux problèmes rencontrés par Sniper, à la naissance de sa fille et au décès d’un de ses proches, l’album Marqué à vie s’inscrit dans un tournant. Il tient à mettre le doigt sur des problèmes essentiels comme dans Jeune de tess. A 34 ans, « Tunissan » fait le bilan sur sa vie et sur le rap à un moment où le rap peut parfois s’égarer.
On perd un petit peu l’essence de ce que j’aurais aimé qu’on mette en avant.
Mais Tunisiano est un artiste complet comme l’atteste sa volonté de toujours progresser dans le rap ou son activité d’auteur qui a écrit pour Amel Bent (« Où je vais » par exemple), Anggun, Tal, David Carreira, ou encore Léa Castel. « Et puis après on sait jamais, une reconversion, pourquoi pas ? », mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour…
Découvrez l’intégralité de la troisième partie de l’interview de Tunisiano ci-dessous :
