L’après Zumba Cafew.
S’il vous fallait une preuve supplémentaire de la montée de la drill dans le rap hexagonal, la voici : à son tour, Soso Maness tente l’exercice de poser sur une instrumentale influencée par ces sonorités chicagoennes.
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La drill, nouvelle tendance forte ?
Sur le désormais classique Bande Organisée, il est sans doute celui qui aussi signé l’un des couplets, si ce n’est le couplet, le plus marquant. Auteur de la punchline «Et ça fait : zumba, caféw, caféw, carnaval/J’suis dans l’4×4 teinté, pisté par la banal’», Soso Maness semble vouloir lui aussi toucher à la drill. Le rappeur Marseillais vient en effet de publier sur les réseaux sociaux un freestyle Drill, à découvrir ci-dessous. Largement relayée, l’initiative semble ne pas avoir fait l’unanimité, poussant Maness à réagir sur ses réseaux : «L’équipe vous êtes vraiment en train de débattre sur un freestyle que j’ai fait à la jetée sur Insta ? […] Personne peut me dire à moi si je suis légitime ou pas à faire de la drill, vous êtes des fous. […] Donc à partir de là Zumba Cafew, drill ou même tektonik, celui qui n’est pas content, c’est pareil». Le message est passé : la tendance est à la drill, il va être difficile d’aller à contre-courant.
Un rappeur qui a le sens des affaires
Et puis, en marge de sa carrière musicale, Soso Maness se revendique aussi comme un homme d’affaires avisé. En juin dernier, quelques semaines après la fin du confinement, il annonçait la création de sa propre marque de vêtements, non sans une pointe d’humour et de dérision. Pour cause, l’artiste a choisi de baptiser son initiative La Franc-Manessrie. Déjà, une première collection est disponible à la vente. Elle se compose entre autre d’un t-shirt à manches longues tie and dye, de masques en tissus, etc. Les prix sont abordables, puisque compris entre 10 et 45 euros.
