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Soprano :  »Ne pas rapper pour l’argent c’est de l’hypocrisie totale »

Soprano :  »Ne pas rapper pour l’argent c’est de l’hypocrisie totale »

Découvrez la troisième et dernière artie de l’interview de Soprano, réalisée à l’occasion de son album solo Cosmopolitanie.

Présent dans la capitale afin d’y faire la promotion de son dernier album nommé Cosmopolitanie, déjà disponible dans les bacs et en téléchargement légal, Soprano a rencontre l’équipe de Booska-P le temps d’une interview où les thèmes de son album son abordés, titres après titres. Découvrez le contenu de la troisième et dernière partie de l’interview.

Tout métier mérite salaire

Comme peu de rappeurs, Soprano vit sereinement de sa musique sans pourtant trop en faire niveau dépense. Pour autant, aux yeux de l’artiste l’argent est simplement une nécessité et tout le monde travaille dans ce but, y compris dans le rap : « Les gens qui disent qu’il ne faut pas rapper pour l’argent ce sont des fous, des mythos, c’est faux, c’est de l’hypocrisie totale ! » dénonce-t-il.

Le rap s’invite en boite de nuit

Capable de faire des morceaux destinés au club, l’artiste admet puiser son inspiration chez les gros artistes américains mais aussi au sein de la musique africaine. Alors que le rap s’invite désormais dans les discothèques généralistes, Soprano n’y voit pas par là une aseptisation du rap : « Pour notre génération, Je danse le Mia est un classique alors que pour la génération précédente c’était un morceau de vendu ! Aujourd’hui quand j’entends du Kaaris dans des clubs hype, je me dis ‘Ah enfin, on fait comme aux Etats-Unis’ ! » reconnait-il.

Entre fiction et réalité

Morceau essentiel de l’album, le morceau Kalash In Roses évoque les conséquences sur les familles des réglements de comptes à Marseille. L’occasion de lui demander si les rappeurs ont un rôle à jouer en ne glorifiant pas cette violence dans les morceaux : « J’ai des gens de ma famille qui sont morts de ça…Ce genres d’évènements m’ont fait changer dans mon artistique. Je ne peux pas glorifier une certaine violence, ça ne me ressemble pas. Pour certains c’est du divertissement mais moi je n’y arrive pas » explique-t-il.

Les femmes de sa vie.

Pour conclure son projet, Soprano a choisi des morceaux rendant hommage à sa fille Luna et sa compagne qui l’a sorti du cercle vicieux de la mélancolie : « J’avais déjà fait un morceau pour chacun de mes deux premiers enfants ! Dès que ma femme a été enceinte, elle m’a dit de me mettre au travail…Pour Mélancolie, Je n’avais jamais fait de morceau à ma femme ! Je n’y arrive pas, je ne parle jamais de ma femme ! » admet-il.

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