La musique de Soprano touche aujourd’hui le très grand public.
Si Soprano est désormais l’un des rappeurs français les plus populaires, c’est en grande partie grâce à l’image positive qu’il véhicule. Le leader des Psy4 de la rime ne s’est par exemple jamais retrouvé au cœur d’un clash avec l’un de ses pairs. « J’ai toujours eu un message de gentil, souligne-t-il à l’occasion d’une interview accordée au Télégramme. Il faut arrêter avec le cliché du rappeur qui n’écoute que du rap hardcore. J’ai grandi avec Jaques Brel, Michael Jackson, Bob Marley et Daniel Balavoine ! On m’a appelé pour Génération Goldman, j’ai dit oui. J’en fais partie, j’y ai ma place, et ça me permet de casser les clichés – y compris ceux du « jeune de quartier » – même si je reste moi-même, avec mes délires ! »
À 36 ans, je ne vais pas faire le mec du quartier qui nique la police
Soprano fait partie de la même génération de rappeurs que Booba ou Rohff. Pourtant, son parcours est totalement différent de celui de ces deux derniers. « Mon histoire avec la musique n’a pas commencé avec le rap ! J’ai rêvé avec Michael Jackson et j’ai la musique populaire en tête. C’est difficile de plaire à beaucoup de monde et c’est le challenge que j’essaye de relever ! À 36 ans, je ne vais pas faire le mec du quartier qui nique la police. Je suis père de trois enfants de sept, six et trois ans, je dois être cohérent », estime le Marseillais, qui applique désormais « la couleur Stromae ».
