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Sneazzy : « Viens à la maison tu verras si je suis un bobo… »

Sneazzy : « Viens à la maison tu verras si je suis un bobo… »

Le membre d’1995 a vu son premier album solo nommé Super faire son arrivée dans les bacs le 11 mai dernier. L’occasion de se livrer devant les caméras de Booska-P…

Ca y est, c’est le grand saut ! Alors que 1995 a décidé d’ouvrir une parenthèse afin de permettre à ses différents membres de travailler sur leurs projets solo, Sneazzy en a donc profité pour peaufiner Super, son premier album. Trois ans après l’EP Etes-vous prêt, le jeune homme de 23 ans passe à l’étape supérieur et s’est livré à l’équipe de Booska-P concernant son actualité.

Un album solo est beaucoup plus introspectif

Ce projet est l’aboutissement d’un travail de longue haleine, débutant dès les débuts de l’artiste dans le milieu du rap : « Ca fait bien avant Paris Sud Minute que je suis sur cet album, même si aucun ancien morceau n’a été gardé, dans le processus ça date de vraiment longtemps…Travailler tout seul c’est totalement différents, t’as pas forcément les avis des autres, t’es seul face à toi même. Donc ça prend plus de temps et c’est beaucoup introspectif. Un premier album c’est une démarche particulière » explique-t-il.

J’ai assez rappé pour pas qu’on me casse les c******

A l’origine d’un disque extrêmement varié qui s’éloigne même parfois du rap, Sneazzy explique avant tout faire de la musique et ce qui lui plaît : « Je ne cherche pas à élargir mon public, je fais de la musique pour moi et pour mes potes. J’ai des influences variées, si je dois chanter je vais le faire à fond, pas comme d’autres qui font des feintes. Jeremy Chatelain a participé à la réalisation de l’album, avant la Star’ac il avait commencer à enregistrer des rappeurs dans les années 90’s. Sur ce projet, il m’a apporté une dimension pop ! J’ai assez rappé pous pas qu’on me casse les c****** » raconte-t-il.

L’essentiel de l’album, je préfère que ma mère ne l’écoute pas

Album très intimiste, Super vous plonge dans le parcours de Sneazzy et vous fait pénétrer dans son histoire et notamment sa relation avec ses parents : « Un premier album est une carte d’identité, je me suis senti obiigé de parler de ma mère parce que c’est tout pour moi. J’ai également parlé de mon père, même si c’est un côté plus sombe. il y a des choses qui m’ont touché alors je suis obligé d’en parler sans faire de fiction. L’essentiel de l’album, je préfère que ma mère ne l’écoute pas. Personnellement, ça ne me dérange pas de parler de ma vie privée. » confesse-t-il.

Les critiques, ça fait longtemps que ça passe au dessus

Parfois critiqués et comparés à des bobos, les membres d’1995 ont su progressivement se montrer hermétiques aux attaques : « Au début, t’es pas prêt pour ces trucs-là. Etre traités de fils à papa parce qu’on ne représente pas un endroit précis… Les critiques ça fait longtemps que ça passe au-dessus…On a fait des projets, des tournées, on est validés par les anciens. Viens à la maison tu verras si je suis un bobo ! Aujourd’hui j’ai la chance de vivre de ce que je fais, même si dans mes textes l’égotrip gonfle un peu le tout. » tempère-t-il.


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