Sinik est actuellement en pleine promotion pour défendre son cinquième album solo, La plume et le poignard, sorti lundi dernier.
Le rappeur originaire des Ulis a accordé un entretien au Parisien, dans lequel il dévoile notamment ses objectifs concernant son nouvel opus. « A partir de 50 000 exemplaires vendus, ce sera un succès. Sous un label indépendant ce serait beau d’être disque d’or. En revenant aux fondamentaux. De nos jours, il est impossible de vendre 300 000 albums comme il y a six ou sept ans », explique-t-il. La Sexion d’Assaut se dirige pourtant vers les 400 000 exemplaires écoulés avec L’Apogée. Justement, Sinik considère que ce groupe possède « beaucoup de talent ». « Ce n’est pas un hasard d’ailleurs s’ils marchent si bien. C’est rafraîchissant. Le rap se renouvelle et explore d’autres pistes », poursuit-il.
« Avec Booba, c’est terminé »
Sinik a quitté les Ulis pour Palaiseau, mais assure que la cité des Bergères sera toujours « ancrée en lui ». Il y a cinq ans, il faisait partie des poids lourds du rap français. Un statut qu’il a sans doute perdu depuis l’échec commercial de son précédent album, Ballon d’or. De son côté, Booba est parvenu à se maintenir au sommet. « Concernant Booba, maintenant qu’on s’est dit ce qu’on avait à se dire lui et moi, par chansons interposées, c’est terminé. Au départ, j’étais obligé de répondre. Je ne pouvais pas le laisser dire tout et n’importe quoi sur moi dans ses interviews. Après, même si ça peut aller très loin dans les mots, ça ne reste que des mots. Cette affaire a fait beaucoup de bruit parce qu’on était les plus gros vendeurs de disques à ce moment-là », confie Sinik, à propos de son clash avec « le Météore », datant de l’année 2007.
