Cette année, IAM fête ses 25 ans d’existence !
La longévité dont fait preuve IAM est aussi inédite qu’exceptionnelle. Aujourd’hui, la moyenne d’âge du groupe phocéen avoisine la cinquantaine. Certaines mauvaises langues estiment que ses membres sont trop vieux pour continuer à rapper. « On n’est pas comme les footballeurs, on n’est pas périmés à 40 ans. On travaille en permanence sur quelque chose, en groupe ou en solo. En ce moment, on est sur le projet d’Akhenaton. Je ne sais pas quelle est la recette de notre longévité, c’est peut-être notre façon d’être », réplique Shurik’n à l’occasion d’un entretien donné au site maville.com, en marge du Festival Beauregard.
On s’entend très bien avec Youssoupha, Kery et Orelsan
IAM a vu défiler toutes les générations de rappeurs français. Quel regard porte Shurik’n sur le hip hop actuel ? « Bien sûr, je n’aime pas tout, mais il faut qu’il y en ait pour tous. Je vois un retour aux préoccupations plus concrètes, avec plus de travail sur l’écrit. Je pense à des gens comme Youssoupha, Kery James ou Orelsan, avec qui on s’entend très bien. Nous, on s’attache plus au fond qu’à la forme. On a des coups de gueule, des délires, des errances et de l’abstrait comme du concret », conclut l’adepte de la spiritualité taoïste.
