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Seth Gueko : « Je n’ai plus l’âge d’être une racaille ! »

Seth Gueko : « Je n’ai plus l’âge d’être une racaille ! »

A l’occasion de la sortie de son nouvel album Barlou, le rappeur a croisé le chemin de l’équipe de Booska-P…

On n’arrête pas Seth si facilement… Quinze ans de carrière, neuf projets dans les bacs, le Gueko n’est toujours pas rassasié. Le 18 novembre projet, Seth Gueko balancera Barlou, un 10ème opus. A l’occasion de cet évènement, l’homme aux multiples pseudonymes avait rendez-vous pour un entretien devant les caméras de Booska-P.

La musique ça va trop vite

Alors qu’il se trouvait sur le tournage du clip du morceau Comme des sauvages (en featuring avec Hamza et réalisé par Nicolas Noël), Seth Gueko prends le temps de nous décrire ce nouvel album : « C’est le premier que je sors à un an d’écart avec le précédent. Entre Bad Cowboy et Professeur Punchline, l’aventure Thaïlande, le bar etc… ça m’a pris beaucoup de temps, je n’étais pas trop concentré sur la musique. Entre les deux, il y a eu deux ans, la musique ça va trop vite, il y a des courants, j’ai perdu un peu de public. Là je n’ai pas voulu laisser le temps passer. » explique-t-il.

Je ne suis plus un petit jeune du rap et ça fait mal

En constante évolution musicalement parlant, Seth Gueko l’est également concernant son apparence :  » Je suis un super-vilain, un gros loubard. C’est de l’originalité, ce n’est même pas forcé, je pousse le concept visuellement mais ça reste moi. Les méchants en France, c’était les loubards, je n’ai plus l’âge d’être un racaille, j’ai 36 ans ! Je suis un mec qui squatte les bars, on se bagarre tous les soirs en Thaïlande, on roule en Harley, on va dans les strip clubs. C’est un lifestyle, muscu, Jack Daniels, concert. Je suis plus mature physiquement. Je ne suis plus un petit jeune dans le rap et ça fait mal. Aujourd’hui, les petits ont du mal à donner de la force. Pourtant, ils sont fans, on leur a donné envie de rapper, on les entend. Alkpote et moi on en a influencé beaucoup mais ils ont du mal à le dire. On a pondu beaucoup de petites merdes. Moi j’ai toujours joué le jeu… Il y a encore cette pudeur de cité, mais c’est un comportement de p*** ça, ce n’est pas être un bonhomme. » ajoute-t-il.

Les jeux de mots, je les note toujours

Au-delà du simple domaine du rap, l’artiste aime captiver les gens : « J’aime me distinguer des autres, avoir cette touche d’originalité. J’essaye d’avoir un aura, d’avoir un truc rigolo ou particulier. Les jeux de mots, je les note toujours pour les ressortir après » a-t-il conclu.

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