Le Parisien revient fort en 2018…
Original, détonant, nébuleux… Les qualificatifs sont nombreux quand il s’agit d’aborder le cas Roms. Auteur d’un rap particulier, le bonhomme peut être assimilé à une sorte d’OVNI. La voix toujours placée derrière un filtre qui lui donne une tonalité robotique, cela n’empêche pas l’artiste de faire passer ses sentiments comme il l’entend. Artiste en mutation, il livre aujourd’hui le joli Je t’aime encore mon amour, une déclaration d’un nouveau genre pour un Parisien au caractère bien trempé.
Une honnêteté à toute épreuve
Utiliser le vocodeur comme un instrument à part-entière, voilà ce que Roms maîtrise à la perfection. En grand amateur du genre, il ne s’en est jamais séparé ou presque (nous y reviendrons). Aujourd’hui, il repousse donc une fois de plus les limites du genre avec le morceau Je t’aime encore mon amour. Pas franchement du genre à faire comme ses pairs, l’artiste se livre et offre ses sentiments sur un plateau, pour conter une relation compliquée entre vie de quartier et consommation de substances… Le tout sur une production de Dreamcut qui rythme comme il se doit cette missive très personnelle. Le clip signé Finkelman visuel fait le reste et donne à voir un Roms parmi les siens, errant dans la ville puis la nuit…
Les idées sont souvent sectaires, ce matin, le temps m’a plus qu’affecté / J’finis mon verre, ce soir, j’suis trop pété / Elle me dit souvent je t’aime, j’lui demande souvent de me le répéter
Roms, une histoire particulière…
Tout récemment, Roms aura fait beaucoup de bruit avec un freestyle balancé sur les ondes de la radio Skyrock. Une performance inédite (quasiment sans autotune) qui a laissé transparaître la grosse voix du rappeur. Invité par ses potes du Panama Bende lors de leur planète rap, il aura fait le travail avec la manière. Marqué par la culture Yiddish, donnant que très peu d’interviews, se concentrant aussi bien sur le rap que le cinéma, Roms est un personnage qui pourrait en surprendre plus d’un cette année.
