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Niro :  »Miraculé, c’est chaud ma gueule ! » (CHRONIQUE)

Niro :  »Miraculé, c’est chaud ma gueule ! » (CHRONIQUE)

Le premier album de Niro est désormais disponible…

Certains ont du trouver le temps long… Loin d’être de ceux qui cherchent à occuper la scène médiatique sans avoir un contenu à nous offrir, l’homme s’est fait plutôt discret depuis près d’un an, date de la sortie de son dernier projet intitulé Rééducation. C’est donc dans le plus grand des calmes que le rappeur de Blois a planché sur Miraculé. Un premier album qui vient clore la trilogie entamée par Paraplégique (2012) et Rééducation (2013). Dôté d’un crédit important aussi bien dans le milieu qu’aux yeux du public, l’artiste estampillé Street Lourd se trouve ici à une étape importante de sa carrière.

L’homme de la plèbe…

Comme il est désormais de coutume, Niro nous a livré un projet intimiste, ce qui nous rappel qu’il est aujourd’hui l’un des rares artistes rap à s’adresser à la jeunesse et aux quartiers avec autant de sincérité. Une spécificité qui lui a rapidement offert le soutient de la rue qui semble apprécier le caractère brut de sa musique. A la fois sombre et violent, Miraculé reste fidèle à l’univers de Niro. Si ce premier album reste dans la continuité des deux projets précédents, il possède toutefois une densité et une variétée plus importante qui pourraient surprendre les plus fermés d’esprit.

Déjà parmis les grands ?

Avant tout, Miraculé est un véritable album de rap pur et dur, ryhtmé par les lyrics affûtés d’un artiste qui se défoule au micro comme un boxeur devant un sac de frappe. Entre mélancolie et égotrip, Niro nous invite à partager sa vision du quotiden en nous dévoilant un projet empreint de maturité qui devrait lui permettre de passer un nouveau palier, confirmant une nouvelle fois qu’il l’un des artistes les plus complets du rap hexagonal…

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