Nelly se fait chahuter.
Avant d’exploser et d’aligner les succès en solo, Nelly évoluait au sein d’un groupe hip-hop, St. Lunatics. Lancée en 1993, la formation n’a semble-t-il pas digéré l’envol du prodige au pansement sur la joue.
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Une histoire complexe
Créé par Nelly avec ses amis d’enfance Kyjuan, City Spud, Murphy Lee et Ali, St. Lunatics aura trouvé le succès à la fin des années 90 grâce au single Gimme What Ya Got, tout en bataillant avec la possibilité de faire évoluer son aura au-delà des limites de la ville de St. Louis.
Il semblerait en tout cas que la reconnaissance en solo de Nelly reste en travers de la gorge de l’un des membres des Lunatics, Ali. S’il n’évoquera pas le sujet frontalement, l’homme viendra tout de même régler ses comptes sur les réseaux sociaux avec son compère en révélant que leur label de l’époque avait rejeté le couplet de Nelly sur Gimme What Ya Got et qu’il avait lui-même refusé un deal en solo pour rester avec son groupe.
Nelly muet sur le sujet
Il expliquera aussi que le manager de Mase, Cudda, avait proposé de ne représenter que deux membres de la formation, Nelly et City Spud : « Ils sont partis avec Cudda, à Harlem. La séparation est devenue la réalité. Ils étaient partis ! Nous (le reste du groupe) nous sommes sentis trahis, nous étions unis avant que l’opportunité ne se présente […] Ils nous l’ont mise. Pour aller vite, Universal signe Nelly, Nelly a son manager qui m’appelle et me dit : « Nelly a dit qu’il n’avait pas BESOIN DE TOI pour l’aider à écrire« . […] Je l’ai aidé à écrire, mais je n’ai pas eu le moindre crédit, j’ai été roulé. Tu vis, tu apprends. »
De son côté, Nelly n’a pas tenu à répondre.