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Moha La Squale : Sa vie avant le rap [Booska S’maine 2/5]

Moha La Squale : Sa vie avant le rap [Booska S’maine 2/5]

Un document dans lequel l’artiste se confie sur son passé…

Ces jours-ci, Moha La Squale est à l’honneur dans nos pages pour une Booska S’maine inédite à l’occasion de la sortie de son premier album, Bendero, ce vendredi 25 mai. Après Booska Squale #2, un freestyle détonant tourné dans nos locaux, place à une interview à la saveur particulière. Aujourd’hui, on retrace la parcours de l’artiste avant le rap. Un quotidien compliqué, entre rêves et galères, que le rappeur relate ici.

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Moha entre Fleury et Florent

Amour, passions, mais aussi bicrave et prison, Moha La Squale n’a rien éludé devant les caméras de Booska-P. Que ce soit dans son quartier de la Banane ou bien dans nos locaux, le bonhomme a réussi à nous amener dans son univers. Celui d’une vie particulière, rythmée par une envie, celle de réussir. L’amour du risque collé au corps et les idées bien en place, Moha a passé pas mal d’épreuves avant de débarquer sur le devant de la scène…

La Banane

« La Banane c’est mon quartier, ça nous donnait à manger, ça nous habillait. C’est ma base, tout part de là. C’est comme un petit trampoline, mais ici, c’est toi qui fait tes rebonds. C’est ma vie, là où j’ai grandi, mes premiers amis, mon premier amour, mes premières bêtises. C’est difficile d’un point de vue extérieur, mais vu que j’étais jeune, c’était juste ma vie. J’ai capté ça en grandissant, que ce n’était pas pareil qu’ailleurs ».

Ses rêves d’enfant et le cinéma

« J’ai eu plein de rêves, Footballeur, comme tout le monde. J’ai rêvé d’être Astronaute et d’aller sur la lune… Mais aussi d’être une star de cinéma. Etre comédien, c’était mon rêve de gosse. Le rap, non, pas vraiment, mais le cinéma ouais. C’était vraiment un rêve, car c’était inaccessible. Ce qu’on voyait à la télé avec mes petites soeurs, ce n’était pas notre vie, du coup, on rêvait d’avoir cette vie-là ».

La case prison

« La prison, c’est à double tranchant. Tu y rentres et tu comprends ce qu’on veut te faire comprendre. Si t’es là c’est que t’as fait une bêtise, et que tu dois la payer. T’as cette remise en question, est-ce que ma vie je veux la finir au placard, mort ou en chien ? Non, moi, ce n’est pas ce que je voulais. Donc en sortant, je me suis battu pour ça ».

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