Megan crache le feu dans son dernier clip.
Très à l’aise sur une production signée Buddah Bless, la rappeuse texane revient tout en haut de l’affiche, après des dernières semaines compliquées.
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Megan Thee Stallion, toujours aussi trash
Habituée aux sorties trash, Megan Thee Stallion contente ses fans sur Don’t Stop. Dès le premier couplet, la jeune femme ose une métaphore inspirée : « I’ve got a stank ass walk and a reckless ass mouth (I don’t give a fuck)/And my shit so tight, when we fuck, my pussy talk (My pussy talk) ». « Ma cha*** parle », une punchline salace comme sait si bien les enchaîner l’interprète de WAP. Pour ne rien gâcher, le clip accompagnant le morceau est particulièrement soignée, il présente même Thugger grimé en Edward aux mains d’argent.
Quand à Megan, elle signe une scène qui devrait rappeler quelques souvenirs aux nostalgiques des clips de rap qui s’enchaînaient sur le même modèle à la fin des années 90. Gros plan en plongée, tenues exubérantes, lumières surexposées : le cocktail magique est de nouveau invoquée, plus de 20 ans après.
Une année compliquée pour la rappeuse
Pour autant,, si elle brille une fois encore sur un single, qui plus est porté par la présence d’un Young Thug en pleine forme, Hot Girl Meg vit une année 2020 paradoxale. Citée parmi les 100 personnalités les plus influentes par le prestigieux Times, la jeune artiste subit une situation compliquée après son agression par Tory Lanez. Ce dernier ayant même publié un album, DAYSTAR, pour tenter de justifier ses agissements.
Quand bien même le projet ne devrait pas performer en semaine une, le mal est fait. Dans ses derniers titres, le canadien remet même en question le fait qu’il ait tiré sur Hot Girl Meg : « Comment tu peux t’être fait tirer dans le pied sans que ça ne touche ni un os ou les tendons ? » La grande classe, ni plus, ni moins.
