Le genre de service que l’on peut se rendre entre Carter…
Actuellement en tournée nord-américaine à l’occasion du I AINT SH*T WITHOUT YOU Tour, Lil Wayne en a profité pour dire sur scène tout le bien qu’il pensait de deux de ses plus proches amis : Jay Z et Swizz Beatz.
Face à son public, l’ancien Cash Money a ainsi déclaré un peu à la surprise générale : « Il y a des gens comme Jay Z qui m’ont aidé quand j’étais vraiment au fond du trou. Il y a des gens comme Swizz Beatz qui m’ont envoyé le moindre de leurs beats pour que je rappe sur chacun d’eux jusqu’à que ma situation s’améliore. Swizz ne veut pas que j’en parle. Il ne veut pas que je le dise aux gens. »
Poursuivant sur la lancée, Weezy a évoqué le soutien financier dont Hova a fait preuve à son égard : « Jay ne veut pas que le dise à qui que ce soit, mais ce mec m’a aidé avec mes impôts. C’est un vrai ami. »
Et de conclure : « Shout to my nigga Swizz. Shout out to my rider Chance*. Weezy! »
* Chance the Rapper l’a plus tard rejoint sur scène Ndlr
Mais pourquoi les rappeurs galèrent-ils tant avec les impôts ?
Millionnaire depuis ses jeunes années, Lil Wayne n’en a pas moins toujours été en litige avec le percepteur, ses dettes se montant il y a encore quelques années encore à plus de dix millions de dollars.
Si les montant sont exceptionnels la situation n’en est pas moins des plus courantes : n’étant pas salariés, les rappeurs doivent en effet apprendre eux-mêmes à gérer les règles obscures de la comptabilité (royautés payées en différée, complexité du droit des contrats, méandres de l’administration fiscale…), et ce, sans pouvoir nécessairement compter sur un entourage des plus bienveillants.
