Une étude tout juste publiée met à jour la très faible part des revenus qui leur est octroyée…
Bonne nouvelle, en 2017 l’industrie du disque a généré 43 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit son résultat le plus important depuis 2006, une époque où les cd se vendaient encore à la pelle.
Étonnamment, les artistes ne sont absolument pas les premiers à en profiter si l’on en croit une étude menée par Citigroup report qui rapporte que seulement 12 petits pourcents du gâteau leur échouent.
S’il est intéressant de noter que dans les années 2000 cette part était estimée à 7%, cette augmentation est due, non pas à une meilleure répartition ou à l’éclosion du streaming, mais au fait que les artistes partent beaucoup plus fréquemment en tournée qu’avant.
Mieux vaut être un intermédiaire qu’un artiste ?
Le rapport met également à jour le fait que bien que les dépenses directes des consommateurs (abonnements à des plateformes de streaming, achats de places de concert…) s’élèvent à plus de 20 milliards de dollars, les artistes n’en perçoivent eux que 5,1.
Et l’étude de conclure en donnant la parole à un insider : « Actuellement les artistes se situent en bout de la chaîne. Ils perçoivent le plus petit pourcentage alors qu’ils ont ceux qui créent le contenu. Dans n’importe quel autre secteur les marges et les retours seraient plus conséquents. »
Meek Mill et Lupe Fiasco réagissent !
Sur Instagram, les deux rappeurs se sont exprimés. Si le premier s’est contenté de reposter l’étude en ajoutant en légende « Personne ne gagne, les propriétaires tuent le truc », le second s’est engagé dans une longue tirade qui commence par « Spotify n’est pas ton ami » et qui encourage ses confrères à « inverser le rapport de force » en se battant, avant de se conclure par le hashtag #JaimeLaMusiqueMaisJeDétesteCeBusiness
