Rap US

Lauryn Hill aurait fait subir une « enfance traumatisante » à sa fille

Lauryn Hill aurait fait subir une « enfance traumatisante » à sa fille

Le linge sale se lave en public.

La chanteuse Lauryn Hill est au milieu d’une sacrée polémique, depuis la prise de parole de sa fille Selah Marley. Cette dernière ayant accusé sa génitrice de lui avoir fait subir une «enfance traumatisante».

À LIRE AUSSI 
Lauryn Hill a sorti son nouveau single : « Guarding the Gates » [SON]

Une femme en colère

Elle aura tenu à mettre les choses au clair, en organisant un long live sur Instagram. Chargée par sa fille de lui avoir infligé une lourde discipline – à coups de ceinture – durant son enfance, Lauryn Hill répondu aux accusations : «Selah a tous tous les droits de s’exprimer. Je l’encourage, mais elle a aussi eu droit à la discipline dont bénéficient les enfants noirs, parce que nous sommes tenus à une norme différente. La discipline était vue à travers le prisme d’un jeune enfant qui n’avait pas non la capacité à me concilier en tant que mère et personnage public. Il m’a fallu un certain temps pour réaliser que mes enfants, et probablement tous ceux qui me connaissaient, me voyaient dans cette dualité. Pour moi, je ne suis que moi. Si je suis coupable de quelque chose, c’est de discipliner la colère, et non de ma discipline». L’ex-Fugees ajoutera que sa fille a sans doute pris la parole sans considérer ni connaître la situation dans sa globalité : «Honnêtement, je suis blessée. Je ne peux même pas vous dire que je ne le suis pas. J’ai souffert pendant une grande partie de ma vie et j’ai passé une grande partie de ma vie à éviter de me rendre compte à quel point je souffrais vraiment, juste à cause des circonstances».

Un père aux abonnés absents

De son côté, Selah avait évoqué la colère de sa mère, mais aussi l’absence d’un père, Rohan Marley : «Elle nous donnait la fessée pour n’importe quelle raison. Elle était juste très en colère. Tellement, tellement, tellement, tellement, tellement, tellement en colère. Il n’était pas facile de lui parler et puis la moitié du temps, nous ne vivions pas avec elle. Je vivais avec mes grands-parents. C’est fou, je rejoue ce traumatisme dans ma tête en vous parlant. […] Vous marchez pour aller chercher la ceinture, tout ça. Et ma mère est une femme incroyable, mais elle n’a manifestement pas tout fait correctement. […] Et puis les menaces, les menaces constantes… Cette ceinture, mec. […] Tous les parents noirs étaient sur cette ceinture». Concernant son père, elle est plus réservée : «Je n’ai jamais dit que je ne l’aimais pas. J’ai dit que ses défauts avaient créé un traumatisme que je dois maintenant consciemment et activement guérir».

Top articles

Dossiers

VOIR TOUT

À lire aussi

VOIR TOUT