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Kobo cherche les pesos comme à « Baltimore » [VIDEOCLIP]

Kobo cherche les pesos comme à « Baltimore » [VIDEOCLIP]

L’artiste belge propose un titre planant et un clip sublime.

Le rappeur masqué revient avec le deuxième extrait de son premier projet, le très esthétique Baltimore, quelques mois après All Eyes on Me.

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Une ambiance à la The Wire

Kobo dévoile petit à petit les différentes facettes de son jeu. Après des titres très street comme What’s my name ou All Eyes On Me, références évidentes à Snoop Dogg et Tupac, le Bruxellois s’illustre à travers un morceau plus ouvert avec un très fort potentiel grand public. Kobo a puisé son inspiration dans la série The Wire pour un Baltimore produit par Taylor King. Dans un visuel signé du réalisateur britannique Felix Brady, Kobo cherche sa voie entre le bien et le mal. Le format 4/3 et le grain donné à l’image accompagnent une technologie très aboutie gérée par le directeur photo Ruben Woodin (Radiohead, Mura Musa, Bonobo), qui filme à 360 degrés et donne vie au quotidien de rue décrit par l’artiste.

La mélodie me canalise, j’y fais ma thérapie, économie parallèlisée / La rue m’a fait la bise, c’est rare de s’en sortir entier de la chasse aux billets

« Période d’essai » , son premier projet

La scène belge est de plus en plus fournie. Après le succès de Roméo Elvis, Hamza, Damso, Caballero & JeanJass, Shay, Isha, c’est au tour de Kobo de se frayer un chemin vers la lumière. L’artiste au masque, fraîchement signé au sein de la maison Polydor, devrait proposer d’ici peu son premier projet intitulé Période d’essai. Celui qui tient son nom de scène du lingala (Kobo signifie « homme noir ») a beaucoup de choses à raconter, lui qui a passé une partie de sa vie à Kinshasa et qui a du fuir la guerre en République Démocratique du Congo. Capable de varier les ambiances et les flows, le Bruxellois ne compte pas se limiter, comme il l’a expliqué dans un portrait que lui a consacré Booska-P il y a quelques semaines :

« J’écoute vraiment de tout et je veux que ça se ressente dans ma musique. Que le public comprenne que je ne suis pas le genre d’artiste qui va travailler sur une seule formule. J’essaye de faire des trucs différents pour faire plaisir à tout le monde. Je ne me considère pas vraiment comme un rappeur, mais plutôt comme un artiste. Je me dis que ça ouvre le champ des possibles. C’est bien de toucher un petit peu à tout. »

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