Le rap c’était mieux avant. Même si Kery James n’a jamais véhiculé cette idée, il n’en pense pas moins.
Au mois de mai dernier, Kery James expliquait qu’il ne s’intéressait plus vraiment au rap depuis l’année 1999 (lire article : https://www.booska-p.com/re/m9238l6h29). Deux mois après la sortie de son septième album solo, l’ancien leader d’Ideal J ne se montre guère optimiste au sujet de l’avenir de cette musique. « Ça fait un moment que je ne me reconnais plus dans le rap français ou américain. J’ai l’impression que la plus grande période du rap français est derrière nous. Maintenant, on est devenus des outils de promotion du système capitaliste », déplore-t-il lors d’un entretien donné au Parisien (visionnez la vidéo ici : https://www.booska-p.com/re/7f14bf3m1b).
Je ne suis pas très fort pour faire de gros singles
Depuis l’époque d’Ideal J, Kery James a pris l’habitude d’écrire de longs morceaux pour chacun de ses projets. « J’ai l’habitude de faire de longs textes. Certains disent que c’est une qualité, d’autres que c’est un défaut. Je ne suis pas très fort pour faire de gros singles qui cartonnent », assure le natif des Abymes (Guadeloupe). Bien qu’il n’apprécie pas toujours le rap des plus jeunes générations, cela ne l’empêche pas d’avoir de la considération pour certains artistes. « J’apprécie quelqu’un comme Orelsan parce qu’il me parle de ce qu’il est. Il ne se met pas dans la peau d’un mec du 93 », souligne le membre de la Mafia k’1 Fry, qui avait invité le rappeur de Caen pour Dernier MC Part.1.
