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Keblack : Au premier étage d’une ascension fulgurante [CHRONIQUE]

Keblack : Au premier étage d’une ascension fulgurante [CHRONIQUE]

A l’occasion de la sortie du premier Album de Keblack, Premier Etage, il est l’heure d’en savoir un peu plus sur lui…

Il n’aura pas déconné bien longtemps. Keblack, un jeune artiste originaire de Nogent-sur-Oise, en Picardie proche de Creil, sort aujourd’hui 27 janvier son premier album solo. Pour ce premier album, la liste des collaborations est longue et admirable… Et pour cause. Black M, Dadju, Niska, Naza et Mister You sont au rendez-vous pour être sur le projet de l’étoile montante du rap.

Il a grandi à la Commanderie, un quartier sensible de Nogent sur Oise, où il a connu de nombreux déboires durant sa jeunesse. Issu d’un schéma pour ainsi dire « classique » de rappeur, l’artiste de 24 ans a tout de même réussi à se différencier et à s’imposer dans un monde où la concurrence est rude. Son nom lui vient de celui de son frère, BlackSha dont il s’est grandement inspiré.

Lumière sur Keblack, un artiste hors du commun.

Tout a commencé par un freestyle

Il n’aura eu besoin que d’une doudoune, un bonnet, un téléphone ne dépassant pas les 240p et une minute 24 pour se faire connaître. Tout a commencé un après-midi de décembre, en 2014. En lâchant un premier freestyle intitulé Tout va bien, Keblack, le jeune rappeur originaire du Congo va faire un réel buzz sur les réseaux sociaux. Il est relayé de partout. Sa vidéo postée également sur Youtube va cumuler plus d’un million de vues et il va se faire repérer par Bomayé Musik, le label de Youssoupha, avant de devenir très rapidement son petit protégé. La machine est en marche pour celui que beaucoup voient déjà comme le nouveau Maître Gim’s.

Un style unique, une polyvalence qui paie

À l’heure où le rap hardcore peine à retrouver de sa superbe, Keblack ne se cache pas de surfer sur la tendance, en poussant la chansonnette. Connu et reconnu pour sa voix vibrante et ses fins de mesure rallongées, Keblack use de mélodies douces, parfois à conotation afro dans ses chansons. Mais cette voix hors du commun qui passe des graves aux aiguës, tout en évitant les fausses notes, n’est pas la seule corde à son arc.

Après cette première vidéo à succès, Keblack balance de nombreux freestyles dans lesquels on découvre une nouvelle facette de l’artiste, son côté kickeur. À l’image de Maître Gims auquel on aime le comparer, celui qui ne se sépare également que rarement de ses lunettes sait varier les plaisirs. Il chante, il kick, autrement dire, c’est un artiste polyvalent qui n’a besoin de personne pour ses refrains.

Jusqu’ici … Tout va bien

Le réel tremplin pour lui sera bel et bien son morceau J’ai déconné paru en 2015. Pour ce faire, il a été porté par le label qui est venu à lui, Bomayé Musik. Très rapidement, les morceaux qu’il sort vont prendre de plus en plus d’envergure, les premiers vrais clip vont faire leur apparition. Le jeune picard estampillé Bomayé aura franchit plus vite que n’importe qui la frontière du rap amateur pour sauter à pieds joints dans la cour des grands.

Même si nous n’avons pas subi un matraquage auditif de Keblack pendant l’année 2016, le rappeur a fait son petit bout de chemin, sans trop faire de vague et s’est créé une vraie petite communauté de fans, ses Ndekos, qui auront même eu le privilège de participer au choix du nom son premier album solo, Premier étage. En novembre dernier, il balance Bazardée, un morceau qui va connaître un succès immense et être playlisté de partout. Une mélodie qui reste encrée dans la tête et qui ne veut plus en sortir, qui sera certifiée single d’Or, tout comme J’ai déconné.

Une ascension fulgurante donc, pour celui qui sort son premier album aujourd’hui et qui n’a pas fini de faire parler de lui.

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