Il s’agit de la toute première Une du rappeur marseillais.
Dans le genre phénomène de son époque, Jul est en très bonne place. Hyperproductif, il a su s’imposer dans les charts en totale indépendance avec une musique qui ne tient qu’à lui : références aux années 80, au reggaeton, beats venus de la musique club… Oui, l’OVNI est de ceux qui font de leur rap un véritable cocktail à consommer sans modération. Un fait analysé par Trax Magazine, spécialisé dans les musiques électroniques. Un média qui a consacré son dernier numéro à l’artiste phocéen. Et dire qu’il s’agit de sa première Une !
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Jul à la frontière des genres
Validé par la sphère rap, Jul l’est également du grand public et des milieux nichés sur les rives de l’underground. En effet, sa musique se retrouve aujourd’hui samplée, remixée, ré-interprété aussi bien en club que dans des soirées privées. Une frontière de plus qui tombe sous les coups de l’urbain et qui classe le rappeur comme un artiste tout terrain. Après la livraison de son album C’est pas des Lol, il prend donc d’assaut la couv’ d’un magazine qu’on pensait pourtant éloigné des questions rapologiques…
Le pourquoi du comment
Une rencontre et une couverture avec le J sous une chapka, voilà qui valait bien une petite explication de la part du média. Un choix qui coule de source pour Trax Magazine, jugez plutôt :
« En couverture, Jul, photographié par Mohamed Bourouissa et désormais plus grand vendeur de rap en France. Il fait chez Trax sa toute première Une. Pourquoi ? Parce que, pour le meilleur ou pour le pire, la musique de Jul est désormais omniprésente : dans les voitures, les supermarchés, les fêtes en appartement, les boîtes de nuit et partout ailleurs. Au point de déclencher de longs débats sur la question du bon ou du mauvais goût. Une question dont nous avons appris à nous amuser ici. Parce que depuis vingt-trois ans, nos Unes ont accueilli platinistes célèbres (d’Underground Resistance à Diplo ou David Guetta), artistes rap (TTC, Spank Rock, Roots Manuva), voire pop rock (Gossip et Beth Ditto, Franz Ferdinand). Enfin et surtout, parce qu’il est important de ne pas s’enfermer dans l’autoréférence perpétuelle, mais de chercher à comprendre le phénomène Jul – entre eurodance, rap et makina – auquel s’intéressent de plus en plus de DJs underground »
