Mode sombre activé.
Dans un game toujours plus éclectique, les artistes doivent faire preuve d’originalité pour tirer leur épingle du jeu. Furax Barbarossa a choisi pour sa part d’exploiter au maximum le côté sombre de sa personnalité remarquable tant par son flow que par son style. Avec Mona Lisa, il confirme une identité artistique très prononcée qui tranche par rapport au reste des représentants du rap.
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Furax vise la Joconde
Pour ce nouveau visuel, le premier depuis de longs mois, Furax a choisi une mise en scène dark et très élaborée. Le clip s’ouvre sur une déclaration de l’Abbé Pierre débutant par cette fameuse phrase : « Ceux qui ont pris tout le pain dans leur assiette, laissant les assiettes des autres vides, et qui ayant tout disent avec une bonne figure avec une bonne confiance, nous on est pour la paix ! » S’en suit un morceau incisif où l’intéressé s’illustre dans le brouillard ténébreux de l’arrière-pays entre cheveux et bâtisses de pierres. Une production pénétrante dans une atmosphère macabre.
Pourquoi ferais-je l’effort de paix, je suis les bords de berges / Fuir les fortes peines mène dans l’grenier, corde beige / Puis le décor te perd jeune, l’huile des corps te perche / La prod te plaît, je t’la laiss’rais sans tête dans l’premier port de pêche.
Un univers à part
Loin des strass et des paillettes, le rap de Furax Barbarossa traite de sujets de sociétés dans un contexte particulièrement sombre. S’il n’a pas produit de musique depuis plusieurs années, son retour sur ce clip de qualité semble annoncer une suite prometteuse. En terme de communication, le rappeur s’en tient pour le moment à ce nouvel inédit. Si son style vous a séduit, restez branchés afin de suivre son évolution, de nouveaux clips, voire pourquoi pas un projet dans les prochains mois !
