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Dossier: Street wear, l’ombre après la lumière !

Dossier: Street wear, l’ombre après la lumière !

Petit tour d’horizon des marques qui ont figuré au top aux yeux des jeunes avant d’avoir été mises de côté ou de complètement disparaître…

Le propre de la mode est d’être cyclique, faisant passer de l’ombre à la lumière et inversement plusieurs marques de street wear et de sports wear sur le territoire français. Booska-P vous propose de revenir sur les marques de sappes qui ont massivement été portées avant d’être finalement délestées par les jeunes au profit d’une nouvelle génération de textiles.

Fondé en 1911 en Italie, la firme est spécialisée dans le vêtement sportif haut de gamme, devenant notamment le sponsor de nombreux joueurs de tennis tels que Boris Becker, Bjorn Borg ou encore Kim Clijters. A l’image de Lacoste, la marque se popularise progressivement au début des années 2000, Fila est alors porté par le jeune de quartier comme par le golfeur du dimanche midi. Contrairement à la marque au crocodile, elle n’a pas su s’installer dans le temps et a été racheté en 2003 par des sud-coréens.

A l’origine, Sergio Tacchini n’est autre qu’un joueur de tennis italien qui s’est décidé à se lancer dans le textile au terme de sa carrière sur les courts. A l’image de nombreuses marques de Sportswear se voulant luxueuse elle trouve sa clientèle auprès d’une partie de la jeunesse, attiré alors par les signes ostentatoires de richesse. Porter Tacchini fait classe sans pour autant se ruiner…Bingo pour la marque jusqu’à ce que la roue tourne en matière de mode vestimentaire.

Italienne comme les deux précédentes, cette dernière est elle spécialisée dans le prêt à porter. Face au succès rencontré au sein de la jeunesse, elle adapte ses collections et sort rapidement baskets de toutes sortes, pulls à capuches, casquettes et sacoches. Son succès fût aussi soudain que sa disparition.

Spécialiste du Streetwear, la marque sort de terre en 1996 à l’initiative de deux jeunes entrepreneurs français. Contrairement aux marques citées jusqu’alors, vise particulièrement les jeunes des quartiers avec des vêtements très street aux logos agressifs, à l’image du Rottweiler présent sur le logo de la marque. Malgré une exposition forte dans les clips de rap, leurs produits ont été progressivement délaissés au point qu’aujourd’hui, même le site internet n’existe plus.

Créé en 2000 par Sully Sefil, la marque se développe et devient le principal concurrent de Bullrott Wear. Son fondateur étant un rappeur, la marque est porté par de nombreux artistes à la mode aux débuts des années 2000 à l’image de Sniper ou encore Matt Houston et Sully Sefil lui-même. Tout comme son concurrent, les aléas de la mode dans les quartiers lui a été fatale.

Principale responsable du déclin des deux firmes citées au-dessus, la mode des vêtements aux calligraphies chinoises et dragons brodés. Débarquée vers 2002, cette dernière est portée par plusieurs marques qui envahissent rapidement magasins et marchés tel un Tsunami, la plus connue d’entre-elles restant Be ice Be qui a su profiter mieux que quiconque de la courte période où ce style à l’asiatique était tendance.

Probablement l’un des meilleurs exemple de réussite pour les jeunes des cités sensibles, Mohammed Dia a mis toute ses économies dans son projet de marque de Sportswear qu’il parvient à fondé en 1998. Soutenu par le Secteur Ä dont certain membres viennent de la même ville que lui (Sarcelles, 95), il voit son projet se développer à vitesse grand V et engrange rapidement des millions d’euros de recettes. Point culminant de son ascension, l’ouverture de la ligne NBA by Dia en partenariat avec plusieurs joueurs de la Ligue de basket américaine en 2003. Depuis, Dia est peu à peu retombé dans l’anonymat.

En 1998, Joey Starr s’associe avec deux autres personnes pour former le trio fondateur de la marque. Cette dernière profite alors de l’exposition accrue que lui offre la sortie de l’album Suprême NTM puis des nombreux streets CDs du collectif BOSS pour s’installer comme l’un des leaders en terme de Street wear à la française. Identifiée au membre d’NTM, la marque a eu du mal à résister à sa prise de recul vis à vis du monde du rap au milieu des années 2000.

Encore une marque portée au sommet par le mouvement hip-hop, mais britannique cette fois. Plus que du textile, Kangol est une marque de couvre-tête sous toutes ses formes. Produit phare de sa collection à la fin des années 90’s le béret qu’elle a remis au goût du jour alors qu’à cette époque (un peu comme aujourd’hui d’ailleurs) ce type de produits était considéré comme réservés aux retraités ou aux campagnards.

Née en 1992 aux Etats-Unis c’est LA marque de streetwear référence des années 90’s à travers le monde. Ses textiles larges et voyants étaient portés dans tous les ghettos américains et partout dans le monde. Le développement du hip-hop a d’ailleurs largement participé à son exportation, inspirant de nombreux concurrents qui ont pris sa place aujourd’hui.

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