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Disiz, l’anti-star…

Disiz, l’anti-star…

Après avoir temporairement arrêté sa carrière de rappeur en 2009, Disiz est parvenu à revenir sur le devant de la scène, grâce à l’album Extra-Lucide.

Avec son dernier opus, sorti le 29 octobre dernier, l’artiste originaire d’Évry tente de délivrer un message à la fois positif et réaliste. Il n’hésite d’ailleurs pas à critiquer certains clichés véhiculés traditionnellement par bon nombre de rappeurs français. « Je me refuse de faire mon argent sur le dos de la misère sociale Je ne veux pas vendre du rêve à des petits de cités. Dans le rap, je ne suis pas une paire de Nike qu’on rêve de s’acheter. C’est pour ça que mes disques comportent 20 titres et que les places de concert n’excèdent pas 30 euros. Je gagne moins qu’avant et j’ai toujours des dettes aux impôts. J’ai connu les problèmes du frigo vide. Je vis la vraie vie, je prends le train tous les jours et j’habite toujours à Evry », explique-t-il lors d’une interview donnée à MCE (Ma Chaîne Étudiante).

Aujourd’hui, Disiz ne vit pas uniquement de ses revenus liés à la musique. « Je donne des cours pour des cas sociaux au théâtre de l’Odéon à Paris », précise-t-il. Or, rares sont les rappeurs possédant une exposition confortable à reconnaître qu’ils travaillent en parallèle. Mardi, le MC signé sur sur la filiale française du label Def Jam se produira sur la scène parisienne du Bataclan.

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