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Common : Nobody’s Smiling [CHRONIQUE]

Common : Nobody’s Smiling [CHRONIQUE]

Nobody’s Smiling est le dixième album de Common.

Avec seulement 23 118 albums vendus, Nobody’s Smiling, le dixième album de Common est arrivé en sixième position au Billboard. C’est la moitié moins bien que son dernier album The Dreamer The Believer sorti il y a trois ans. Sans playlist radio, ni gros marketing Nobody’s Smiling ne pouvait pas vendre plus. Nobody’s Smiling méritait mieux.

Le chaînon manquant entre les deux générations de Chicago…

Ce projet, Common l’a expliqué lors de ses nombreuses interviews aux USA a l’ambition d’être le chaînon manquant entre les deux générations de Chicago. D’un côté les Chief Keef, Lil Reese etc puis de l’autre les OG comme Common ou NO ID qui supervisé tout l’album. Ainsi dès le premier titre, Common revient sur les gangs (Black P. Stones, Vicelords, Four Corner Hustlers…) qui ont toujours occupé une place importante dans la culture de la ville de l’Illinois. Un recul nécessaire pour comprendre la situation des gangs actuels Ensuite, Common partage le micro avec des artistes locaux pour la première fois de sa carrière. Âgé de 18ans à peine, Lil Herb est impeccable sur The Neigbourhood et la talentueuse Dreezy devrait rapidement faire parler d’elle tant elle brille sur Hustle Harder. Common a également convié Lil Bibby ou encore King Louie a posé sur la pochette.

Common renoue avec ses racines musicales !

Enfin, Common, qui a longtemps vécu à New York et qui vit aujourd’hui à Los Angeles (cinéma oblige), renoue avec ses racines musicales. Dans l’introspectif Rewind That, il revient sur son parcours avec les deux grands artistes essentiels dans sa carrière : No ID et le regretté J.Dilla. Qu’on se le dise Common a livré un excellent album : ne regardez pas les chiffres de ventes catastrophiques ! Si vous avez écouté Nobody’s Smiling, dites-nous ce que vous en avez pensé.

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