De nombreuses personnalités politiques ont bondi sur l’affaire.
La vidéo a énormément circulé et fait réagir jusque dans les plus hautes sphères politiques de l’Hexagone. Présent à la Fête de l’Humanité, Soso Maness se retrouve au cœur d’une large polémique pour une séquence partagée sur les réseaux sociaux dans laquelle il reprend une chanson anti-police.
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Ce week-end, Soso Maness était présent en région parisienne pour clôturer l’édition 2021 de la Fête de l’Humanité. Il a notamment repris un morceau coup de poing de son album Mistral, Interlude. Il revient dans ce son engagé sur les méfaits commis par la Bac Nord de Marseille ces dernières années. C’est dans ce contexte que le rappeur a repris juste ensuite un morceau anti-police bien connu en manifestations. Très rapidement, la séquence a cristallisé l’attention au point d’avoir des répercussions nationales.
Sur Twitter, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a rapidement écrit : « Nous attendons tous des partis dits de « gauche » participant à la fête de l’humanité une condamnation ferme des propos injurieux contre la police de la République. Cette police composée des enfants du peuple qui protègent, au péril de leur vie, nos concitoyens les plus modestes. » De son côté, le candidat du PCF pour l’élection présidentielle 2022 Fabien Roussel a pris la défense des forces de l’ordre : « Je les défends tellement que je ne peux pas cautionner de tels propos. »
Dans cette affaire, Soso Maness a également des soutiens. Le député La France Insoumise Adrien Quatannens a pris la défense du rappeur marseillais : « Personne n’imagine qu’on aurait interdit à Brassens, Brel ou d’autres d’avoir eu des propos parfois provocants. » L’artiste phocéen n’a pas réagi pour le moment. Si la liberté d’expression est un droit fondamental en France, il semblerait que certaines personnalités politiques n’apprécient que très peu l’usage de ce droit.
