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Au Brésil, les gangsters imposent un couvre-feu face au coronavirus

Au Brésil, les gangsters imposent un couvre-feu face au coronavirus

Et c’est très sérieux.

Des messages menaçants émis par les gangters locaux circulent actuellement dans les favelas de Rio de Janeiro. Certains comptent bien « apprendre aux gens à respecter » un couvre-feu officieux mis en place afin de limiter la propagation du coronavirus.

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Les gangs locaux prennent le lead

Puis que le président Brésilien Jair Bolsonaro refuse le confinement total, qualifiant le coronavirus de « petite grippe », les gangs de Rio de Janeiro prennent la main. Et pas franchement de la manière la plus soft qui soit. Selon plusieurs médias locaux, des messages ont été diffusés dans les favelas de Rio. Quelques-uns d’entre d’eux ont depuis été publiés en ligne : « A l’attention de tous les résidents de Rio das Pedras, Muzema et Tijuguinha. Couvre-feu dès 20 heures… Quiconque vu dans la rue après cette heure va apprendre à respecter le prochain », « Nous imposons un couvre-feu parce que personne ne prend ça au sérieux. Quiconque sera vu dans la rue en train de déconner ou de se balader recevra une correction et servira d’exemple. Mieux vaut rester chez soi à ne rien faire. Le message a été distribué. »

Un autre message du même acabit est tout aussi menaçant : « Nous voulons le meilleur pour la population. Si le gouvernement n’est pas en mesure de régler les choses, le crime organisé va s’en charger. » Le journal Extra évoque même avoir aperçu dans la Cité de Dieu, à Rio, des gangsters diffusant avec panache le message d’annonce du couvre-feu aux résidents.

Vers une nouvelle vague de contaminations ?

A l’heure actuelle, Sao Paulo reste le principal foyer de contamination du Brésil, en comptabilisant près de 900 cas sur les 2 500 recensés dans le pays. Le gouverneur Wilson Witzel a même sonné la sirène d’alarme, annonçant que le système de santé publique allait sans doute s’écrouler dans les 15 prochains jours, avec la vague de contaminations à venir.

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