Le rappeur marseillais vous dévoile les contours de son dernier projet devant les caméras de Booska-P…
Les années passent, les albums se succèdent mais c’est toujours avec le même enthousiasme qu’Akhenaton se retrouve devant les caméras de Booska-P afin de parler de ses derniers projets, mais aussi de l’actualité, de la vie et de tout ce qui l’entoure. Alors que le rappeur marseillais vient de sortir Je suis en vie, son cinquième album solo (disponible depuis le 3 novembre), Chill a accepté de décrypter en profondeur cet album.
Je ne suis pas de ceux qui disent que le Rap était mieux avant…
Après nous avoir rappeler que l’on traite encore aujourd’hui la culture hip-hop comme une sous-culture en s’appuyant sur le « deux poids deux mesures » juridique concernant les samples, Akhenaton nous invite tout de même à voir l’avenir avec optimisme « Le rap va être mieux demain, je ne suis pas de ceux qui disent que le rap c’était mieux avant…C’est mon expérience du rap qui était mieux avant. Sinon, célébrons son enterrement et passons à une autre musique » affirme-t-il.
Quand on fait des trucs, mieux vaut ne pas trop les chanter…
Particulièrement au fait de l’actualité des relations internationales, le marseillais a un avis bien tranché sur les motivations qui entrainent les conflits à travers la planète : « Fais une carte du monde des conflits, mets les ressources d’énergies aux mêmes endroits et ça se superpose parfaitement ! » s’exclame-t-il. Par la suite, Akhenaton nous clarifie le contenu du morceau Tu brilles comme un miroir de bordel, qui peut être perçu comme une attaque envers le « game » : « C’est une critique de la vie de quartier, peut-être que le rap français retranscrit ce qu’il y a dans les quartiers…De manière générale, quand tu fais des trucs, mieux vaut ne pas trop les chanter. Si c’est de l’entertainment OK, mais si tu es un vrai criminel et que dans le rap tu décris ce que tu fais, tu n’es pas fûté » déplore-t-il.
Les rappeurs sont trop indisciplinés
Pour finir, l’artiste signé chez Def Jam France a donné son opinion sur les dernières signatures de la structure : « Nous, on ne peut pas dicter à Def Jam la ligne éditorial du label…Je peux apprécier les gars et je peux ne pas apprécier leur musique. J’ai enlevé mon habit de justicier du hip-hop, j’en ai plus rien à foutre.Je dois déjà élevé mes enfants, je n’en veux pas d’autres dans le rap, ils sont trop indisciplinés ceux-là ! » conclu-t-il.
