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Aftermath, Beats, Death Row… découvrez l’abécédaire de Dr. Dre !

Aftermath, Beats, Death Row… découvrez l’abécédaire de Dr. Dre !

26 lettres, 26 entrées, 26 mots…

A comme Aftermath

Plus encore que les millions d’albums écoulés par les Eminem, 50 Cent, The Game & Co., ce qui caractérise le label fondé par Dr. Dre, c’est ce son si particulier élaboré à l’occasion de son second solo 2001 sorti en 1999.

Aussi net que précis, soutenu par des lignes de batterie et des boucles de piano faussement minimalistes (Still D.R.E., Poppin’ Them Thangs du G-Unit, Family Affair de Mary J Blidge…), il doit tout autant à la créativité du maître des lieux qu’à la technicité des conditions d’enregistrement.

B comme Beats by Dre

De tous les business initiés pas les rappeurs, la marque de casques audio du Doc’ est de loin le plus profitable.

Rachetée en 2015 pour 3,2 milliards de dollars par Apple (!), la petite entreprise a su en amont créer un marché nouveau en jouant d’une part de son image de génie des studios, et de l’autre en s’appuyant sur un marketing des célébrités au bulldozer (qui de cool et connu n’a pas été vu avec un casque Beats sur les oreilles ?).

Et tant pis si à la revoyure, question prix et qualité tout ça sentait quand même pas mal l’esbroufe

C comme Couloir de la Mort

Lorsque Dre, Suge Knight, The D.O.C. et Dick Griffey se sont associés au début des années 90, leur ambition première était d’investir aussi bien le milieu de la musique que celui du cinéma.

Baptisé Godfather Entertainment, leur plateforme n’a toutefois pas fait long feu.

La faute à Knight qui a préféré changer son fusil d’épaule pour se lier avec le dealeur multimillionnaire Michael Harris afin de bouter D.O.C. et Dick Griffey hors du deal, puis qui a ensuite accepté l’offre de distribution d’Interscope pour la faire à l’envers à Harris.

Ainsi est né FutureShock, très vite rebaptisé Death Row après que Dre lui a fait remarquer que la majorité des membres du staff affichaient des casiers judiciaires (« Naw, Death Row, nigga, if anything, ’cause all of us have [court] cases »).

D comme Doc Gynéco

Cela peut paraître absurde en 2020, mais notre gynécologue national s’est un jour envolé à L.A. pour poser avec le producteur de California Love.

Auréolé du succès de Première Consultation, Bruno B. qui à l’époque s’inspirait énormément des sonorités californiennes s’est ainsi retrouvé nez à nez avec son confrère.

« Il travaille de façon très simple. Il a des musiciens et des choristes en permanence sur le côté. Et dès qu’il a une idée de son, il les fait venir (…) Après il m’a demandé de poser, et quand c’était fini, il a mis ça dans sa Mercedes. Il écoute dans sa voiture pour juger du son. »

Et si vous souhaitez savoir ce qu’ils se sont racontés durant le trajet, c’est là que ça se passe (spoiler : il y a des rires et des « oinj’ tordus »).

E comme Eminem

Dieu qu’il est loin ce temps, où, au début du 21ème siècle, le simple fait d’être un rappeur caucasien causait la controverse.

Gloire doit ainsi être rendue à Dr. Dre d’être complètement passé outre pour ne se focaliser que le potentiel du blondinet – « Il pourrait être violet je n’en rien à foutre, s’il sait rapper je taffe avec lui » dans le texte.

En revanche, cela n’oblige aucunement à prendre au pied de la lettre le storytelling officiel qui lui attribue le seul et unique mérite de sa découverte.

Sans les frères Bass, sans Wendy Day, sans Paul Rosenberg, sans le stagiaire d’Interscope (si vous vous demandez qui sont ces gens, cliquez-ici), à l’heure qu’il est l’ami Marshall serait peut-être toujours en train de retourner des steaks dans les cuisines du Gilbert’s Lodge.

F comme Fantômes

Dr. Dre, c’est certes une vision artistique et une exigence dingues, mais Dr. Dre, c’est aussi et surtout des musiciens chevronnés qui derrière lui turbinent à plein régime (Colin Wolfe au clavier, Jason Hann aux percussions, Sean Cruse à la guitare…).

À ce titre, ses détracteurs ne manquent pas de relever que sur bon nombre de ses prod’ les plus iconiques le gros du taf a été réalisé par un autre (les notes de piano de Still D.R.E. ont été composées par Scott Storch, la ligne de basse de In Da Club par Mike Elizondo….), tandis que, fort de sa renommée, il n’hésiterait pas à s’introniser « co-producteur » au moindre coup de main (sur Keep Their Heads Ringin’ et Natural Born Killaz de Sam Sneed, sur 2001 à chaque fois que Mel-Man est crédité…).

Pas dérangé plus que ça pour engager à la chaîne des ghostwriters (Snoop, Jay Z, à peu près tous les mecs signés à un moment ou un autre sur Aftermath…), le bon Docteur Young assume cependant beaucoup moins ce ghostproducing.

G comme G-Funk

Samples de funk et de soul, nappes de synthétiseur, grosses basses, refrains féminins, flows nonchalants, histoires de gangbanging et de bitches le gangsta funk, c’est ce rap californien très cool qui a connu son heure de gloire dans la première moitié des années 90.

Si Dre est généralement considéré comme son père fondateur, un peu comme précédemment, il serait plus juste de le considérer comme celui qui a perfectionné une formule déjà existante.

Ben oui, avant The Chronic en 1992, il y a eu DJ Quik, Cold187um et KMG du groupe Above the Law, et Laylaw de Lawhouse Production.

Promis, on vous en reparle bientôt dans un épisode de notre série Ce Jour Où.

H comme Hittman

Non, Dr. Dre ne transforme pas tous ses protégés en poule aux disques d’or.

Bishop Lamont, Slim the Mobster, Statu Quo, Joell Ortiz, Jon Connor… la liste de ceux qui se sont rêvés un peu trop vite en haut de l’affiche n’est pas mince.

Parmi eux, Hittman est peut-être son flop le plus retentissant.

Mis en avant sur près de la moitié de la tracklist de 2001, non-content de s’être fait piquer la vedette par plus fort que lui à chacune de ses apparitions, sitôt l’album sorti, il est quasi aussitôt retombé dans l’anonymat.

Dur.

I comme Iovine Jimmy

Sur le papier, il s’agit de l’un des duos les plus improbables du monde de la musique. Quoi de commun en effet entre le petit cadre geeky de maison de disques et le fer de lance du gangsta rap ?

Plus intriguant encore : pour quelle drôle de raison Dr. Dre continue-t-il de s’enticher de ce type qui semble profiter autant qu’il le peut de ses dons d’artiste ?

Sauf qu’à bien étudier la biographie de Jimmy, il n’est pas complètement délirant d’affirmer que des deux, c’est lui qui tient le manche.

Sans lui, Dre n’aurait jamais trouvé de distributeur pour Death Row qui serait alors resté un petit label indé local… Sans lui, Dre aurait déclaré Aftermath en faillite après deux petits projets… Sans lui, Dre n’aurait jamais entendu parler d’Eminem… Sans lui, Dre aurait préféré lancer une ligne de sneakers plutôt que de fabriquer des speakers…

Hum, qui a dit l’Empereur et Darth Vader ?

J comme Jerry Heller

La manager des NWA a-t-il volé ses poulains autant que ces derniers le prétendent ?

Après qu’Ice Cube ait quitté le groupe non sans l’avoir traité de tous les noms, le « Diggity Doctor » a fini par en faire de même, peu ou prou pour les mêmes motifs.

À leur décharge, il faut bien admettre que le très blanc et pas très catholique Heller faisait figure de coupable idéal, lui qui entre ses éternels verres fumés oranges et ses improbables chemises bariolées se confondait à s’y méprendre avec la caricature de l’impresario marron.

Pourtant, il est un argument qui ne peut pas être ignoré : il n’a jamais perdu le moindre procès contre qui que soit, et pour cause, personne ne l’a jamais poursuivi pour quoi que ce soit.

Et quand Dre s’en est allé fonder Death Row afin de contrôler pleinement ses finances, le remède a été pire que le mal (lire : les goons de Suge Knight ont débarqué chez lui armés de battes de baseball).

K comme Kanye West

En 2000, West copie/colle les batteries de son single Xxplosive pour produire This Can’t Be Life pour Jay Z. Bien lui en a pris puisque le morceau lui ouvre la porte de la cour des grands.

Depuis les deux hommes se sont croisés à diverses reprises (sur The Documentary de The Game en 2005, sur Kingdom Come de Jay Z en 2006…), sans jamais collaborer directement ensemble.

Puis en novembre 2019, alléluia, le Yeezus tweete à la surprise générale une photo de lui et du Doc’ en studio. Légende : « Jesus is King II arrive bientôt ». Supposément en charge de mixer l’album, Dre a beau avoir reposté l’info de son côté, le projet est entretemps passé aux oubliettes.

(Snif)

L comme Lamar Kendrick

Bien que Dre officie comme producteur exécutif de tous les albums de K.Dot depuis 2012, leurs morceaux communs se comptent sur le doigt de la main.

En 2018, DJ Critical Hype a donc eu la brillante idée de pondre DAMN The Chronic, un mashup d’a cappella de Kendrick sur des beats de son mentor.

Faute de Doggystyle entre les deux, vous auriez tort de vous en priver.

M comme Marijuana

« Yo, je ne fume ni herbe, ni sess/Car c’est bien connu que cela donne aux frères des lésions cérébrales/Et les lésions cérébrales au micro ça ne le fait pas »

Ça, c’est ce que Dre rappait en 1988 sur Express Yourself, le plus gros hit radio des NWA.

Quatre ans plus tard, c’est peu dire qu’il a effectué un virage à 180 degrés avec The Chronic, l’album qui a fait passer le rap « de l’ère du crack à celle de la weed » dixit Chuck D des Public Ennemy.

Notez paradoxalement qu’il n’existe quasiment aucune photo ou vidéo où l’on peut voir le Docteur en train de tirer sur le calumet de la paix.

N comme Nigger With Attitude

Dans un premier temps pas forcément très fans de l’étiquette « gangsta rap », Eazy-E, Ice Cube, MC Ren, DJ Yella et Dr. Dre ont rapidement compris l’attrait qu’exerçait le fantasme de la vie de ghetto auprès des gosses des classes moyennes et aisées.

Résultat dès leur second album en 1991, Efil 4 Zaggin, le groupe n’hésite pas à forcer le trait au max pour squatter les hauteurs des charts, qu’importe si la critique les accuse « d’attiser les cauchemars raciaux de l’Amérique blanche » ou « d’incarner ce qu’il y a de plus négatif dans le rap ».

O comme Oh my God

Spécialiste en matière d’annonces d’albums qui font saigner du nez et puis plus rien, Dre n’aura donc pas sorti Helter Skelter son album commun avec Ice Cube, The Chronic 2, Make Up To Break Up qui devait donner suite à Doggystyle, l’album du retour des NWA Not Those Niggaz Again, ou encore Chairmen of the Boards qui devait le voir se mesurer à Timbaland.

De cette liste, la galette qui donne le plus de regrets est probablement celle qu’il devait enregistrer avec Rakim.

Étiquetée comme la rencontre entre « le meilleur rappeur » et « le meilleur producteur », Oh My God n’a malheureusement pas vu le jour en raison de l’insistance de Dre à vouloir convertir le Dieu emcee en gangsta rappeur.

P comme Parliament

Quand 2Pac a signé sur Death Row, l’un des trucs qui l’a rapidement étonné, c’est que la plupart des membres du staff écoutaient dans leurs caisses, non pas des rappeurs, mais des artistes des années 70 comme Marvin Gaye, Curtis Mayfield ou George Clinton.

Créateur dans les années 60 de deux formations cousines, les Funkadelic et les Parliament, Clinton invente alors le P-Funk, un dérivé du funk qui mélange rock progressif, soul et science-fiction.

Tombé un temps dans l’oubli, Clinton est ensuite abondamment samplé par les rappeurs de la côte ouest (Warren G, Digital Undergound, Ice Cube…), et notamment par Dre sur ses classiques Let Me Ride et Who Am I (What’s My Name)? qui reprennent respectivement Mothership Connection (Star Child) et Atomic Dog – notez que le gimmick « Bow-wow-wow /yippie-yo-yippie-yay » de Snoop est directement emprunté à l’original.

Q comme Quincy Jones

Entre les deux producteurs de légende, le parallèle a souvent été dressé, quitte à ce que certains aillent jusqu’à surnommer The Chronic « le Thriller du rap ».

Toujours est-il qu’à en croire Dre, sans l’homme sans qui Michael Jackson ne serait pas Michael Jackson sa vie aurait été bien différente.

C’est en tout cas ce qu’il a déclaré quand il l’a reçu en 2015 dans son émission The Pharmacy sur Apple Music : « Vous êtes mon inspiration ultime. Vous êtes la raison pour laquelle j’ai choisi de faire ce métier. »

R comme Romelle

Là où les plus attentifs auront observé qu’à l’état-civil Dr. Dre s’appelle Andre Romelle Young, les plus érudits leur retoqueront que son paternel Theodore jouait dans un groupe de rythm and blues du même nom.

Sa mère Verna a également été chanteuse avant de passer autre chose une fois enceinte.

S comme Straight Outta Compton

Succès surprise au box-office de l’été 2015, si le biopic des Compton boys n’est absolument pas un mauvais film, mais question exactitude des faits il faudra repasser.

Ou pour le formuler autrement : Dre qui a œuvré à la barre comme coproducteur avec Ice Cube en a un peu trop profité pour s’attribuer le beau rôle.

Déjà, parce que son temps de présence est tel qu’il relègue Yella et Ren au rang de faire-valoir. Ensuite, parce que s’il s’est retrouvé en cellule au début de l’histoire ce n’est absolument pas pour avoir défendu son petit frère handicapé, mais pour ne pas avoir payé ses PV. Enfin, parce que l’arrestation musclée qui a précédé la création du brulot Fuck tha Police n’était pas si injustifiée que ça (dans les rues de Los Angeles, ville du drive-by shooting s’il en est, au volant d’une voiture il s’amusait avec Eazy-E à effrayer les passants en pointant des paintballs dans leur direction).

T comme Tyree

Le prénom de son demi-frère décédé en 1989 à la suite de bagarre de rue qui a mal tourné (l’évènement est évoqué dans Straight Outta Compton).

En 1999, il lui a dédié The Message qui clôt 2001. Les paroles ont été écrites par Royce Da 5’9″ sans que Dre ne lui explique clairement de qui il s’agissait.

« Quand je suis rentré dans la cabine pour poser une première version, il était silencieux. Après coup, j’ai compris pourquoi. »

U comme Up In Smoke

La tournée culte qui en 2000 a réuni pendant près d’une cinquantaine de dates la fine fleur de la West Coast (Dre, Snoop, Cube, Nate Dogg, les Dogg Pound, WC, Xzibit…), plus Eminem, tous au sommet de leur forme.

À l’époque, il fallait se payer le DVD, mais ça valait le coup… ne serait-ce que pour mater la version non-censurée du salace Fuck You introduit par Devin The Dude (pour l’hyperlien on vous laisse vous débrouiller).

V comme Violences conjugales

Clairement le passage qui fait plus que tâche dans sa biographie.

Si pour le moment les accusations de sa future ex-femme Nicole ne peuvent pas être prises pour argent comptant (une procédure de divorce en cours très juteuse + présomption d’innocence), le casier du Doc’ est en la matière loin de plaider en sa faveur : son agression de la présentatrice télé Dee Barnes qui en 1991 lui a valu une condamnation devant les tribunaux, les coups à répétition portés sur sa campagne Michel’le, l’ordonnance de protection accordée à la mère de trois de ses enfants Lisa Johnson qui l’accusait de l’avoir battue enceinte…

Ça, et puis aussi quantité de paroles plus que douteuses à la Bitches Ain’t ShitBitches ain’t shit but hoes and tricks/Lick on these nuts and suck the dick/Gets the fuck out after you’re done ») ou One Less Bicth (un texte dans lequel il s’imagine assassiner une prostituée de sang-froid).

W comme World Class Wreckin’ Cru

Avant qu’Eazy-E ne le débauche pour rejoindre « le groupe le plus dangereux du monde », dans sa vingtaine Dre a connu sa période disco-glam avec le quatuor World Class Wreckin’ Cru (les albums World Class en 1985 et Rapped In Romance en 1986).

Si musicalement il n’a pas à rougir de quoi que ce soit, question image, c’est une autre limonade, surtout pour qui se prétendra par la suite dur parmi les durs.

Dre refusera d’ailleurs longtemps d’aborder le sujet en interview, avant de concéder la chose au détour d’une rime dans Still D.R.E. (« Since ‘Turn Off the Lights’ from the World Class Wreckin Cru »).

X comme Detox

Haut la main l’Arlésienne la plus célèbre du rap US.

Annoncé avec perte et fracas en 2002, ce troisième solo a tenu les foules en haleine treize ans durant, pour se terminer en eau de boudin avec la douille Compton (bon okay, ce n’était pas siii nul que ça, mais ce n’était pas non le Grand Chelem attendu).

En vrai, si certains font toujours mine d’espérer une éventuelle sortie, les plus pragmatiques se sont depuis tout ce temps concoctés leur propre playlist composée de la pléthore de titres qui ont fuité sur la toile (Under Pressure en duo avec Jay Z, Die Hard avec Eminem, Chillin’ avec Swizz Beatz…), ainsi que de tous ceux qui ont échoué sur les albums des autres (cf. Get Rich or Die Tryin’ de 50 Cent, The Documentary de The Game…).

Y comme « You’ve got the feeling (yeah, yeah) »

En 1992, chez les rockeurs il y avait Slash et Axl Rose, et chez les rappeurs il y avait Dr. Dre et Snoop (Doggy) Dogg.

Et si quelque trois décennies plus tard, les deux lascars demeurent l’un des duos les plus aimés du genre, le mérite en revient en grande partie à leur combo gagnant sur Nuthin’ But A ‘G’ Thang.

Petit bijou de fluidité, le morceau encastre les rimes et les samples (ici Congress Alley, Public Ennemy et Kid Dynamite au post refrain) avec une telle aisance qu’il en vient à flirter avec la pop.

Toujours un must pour les virées en caisse ou les après-midis barbecue.

Z comme Jimmy Z

Si à ce stade vous pensez que la vie et l’œuvre de Dr. Dre ne recèle plus aucun secret pour vous, il n’est peut-être pas inutile de mentionner l’un des détails les saugrenus de sa discographie : en 1991 il a produit l’intégralité de l’album d’un joueur de flûte !

Engagé à la base chez Ruthless Records comme musicien de studio, un certain James Zavalan, rebaptisé Jimmy Z pour l’occasion, a en effet bénéficié de ses services sur l’opus Muzical Madness.

Collaboration unique en son genre, elle tient cependant plus de la curiosité que de la pépite de derrière les fagots.

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