Actualités Musique

7 anecdotes à connaitre sur l’histoire de la mixtape en France

7 anecdotes à connaitre sur l’histoire de la mixtape en France

Flashback sur une époque déjà si lointaine et pourtant encore si proche…

Il fut un temps où la musique se méritait. Pas de gratuité, pas d’internet, pas de plateforme de streaming, pas de Mixcloud… le bon son dans les oreilles n’était pas donné à tout le monde.

Dans un article long format intitulé Une histoire orale de la mixtape en France, la Red Bull Music Academy retrace la généalogie .fr de ce support inédit à l’époque et rentré depuis au patrimoine du hashipéhashopé.

Un papier qui permet également de rendre hommage à cette génération de DJ (Cut Killer, Poska, Goldfingers, Abdel, JR Ewing, Kost, Dee Nasty…) qui compilaient avec passion et bienveillance des pépites rapologiques souvent inconnues du public.

Que vous soyez nés trop tard, ou que vous soyez nostalgiques, voici 7 anecdotes d’importance variables sur ce temps que les moins de 20 ans devraient faire l’effort connaitre.

1. Très officieusement, les premières mixtapes sont nées d’enregistrements de sets de DJ en soirées ou d’émissions de radio.

2. Le premier projet connu sous le nom de mixtape fut la cassette Concept d’IAM. Et c’est Joey Starr qui tombant dessus à Marseille décide de l’importer dans les magasins parisiens.

3. DJ Clyde fut le premier DJ à commercialiser ce format. Tout était enregistré live.

4. Pour produire sa série Hypnotik, ce dernier achetait des cassettes par cartons de 200. Il dupliquait ensuite ces dernières lui-même. Les visuels étaient faits au marqueur tandis que les gommettes étaient collées à la main.

5. Les deux premières mixtapes de Cut Killer se sont écoulées entre 10 et 15 exemplaires au dépôt vente à la boutique de fringues Homecore.

6. Pour éviter les imbroglios juridiques avec la Sacem, JR Ewing changeais les alias des artistes dans les crédits. Nas devenait ainsi Escobar, quand d’autres voyaient quelques unes de leurs lettres modifiées.

7. Les classiques du genre comme Opération Coup de Poing ou Nique la musique de France se sont vendus à plus de 15 000 exemplaires. Le Hip Hop Soul Party de Cut Killer s’est lui écoulé à 40 000 unités.

À LIRE AUSSI 
18 choses qui ont changé dans le rap français depuis 18 ans

Top articles

Dossiers

VOIR TOUT

À lire aussi

VOIR TOUT