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500 stagiaires exploités par Diddy ?

500 stagiaires exploités par Diddy ?

Entre janvier et juin 2012, Rashida Salaam a effectué un stage chez Bad Boy Records, label fondé par Diddy en 1993.

Cette jeune américaine de 26 ans se serait vu confier des tâches radicalement différentes de celles auxquelles elle s’attendait. Apporter le café, répondre aux téléphones des salariés de l’entreprise, décorer les bureaux… Tout cela, sans la moindre rémunération, si ce n’est 40 dollars correspondant à ses frais de transport hebdomadaire. « Je sais que j’ai été utilisée. Personne ne se plaint du travail parce qu’ils pensent que ça va propulser leur carrière. C’est une grande compagnie. On a le droit d’être payé pour notre travail. Je n’ai aucune animosité envers le label, mais on s’est servi de moi. J’étais naïve », a regretté l’étudiante, qui est diplômée du City College de Brooklyn, dans les colonnes du New York Post.

Il ne veut pas de stagiaires en sa présence… Je ne sais pas pourquoi

Rashida Salaam n’aurait pas été la seule stagiaire à être exploitée par Diddy et les membres de son label. D’après les avocats de la jeune femme, plus de 500 victimes auraient été recensées depuis août 2007 et pourraient se joindre à l’action juridique. L’une d’entre elles aurait même été chargée d’emballer les cadeaux de Noël des enfants du big boss de Bad Boy Records. Dans cette malheureuse histoire, les stagiaires n’auraient même pas eu l’occasion de véritablement côtoyer la star du hip hop. « Je ne l’ai vu qu’une ou deux fois. Il marchait plus loin devant. Il ne veut pas de stagiaires en sa présence… Je ne sais pas pourquoi », confie Rashida Salaam, qui pourrait récupérer un gros chèque en gagnant son procès.

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