A l’heure actuelle, il serait bien difficile d’établir un portrait-robot du rappeur lambda…
Lorsque le hip hop a débarqué en France dans les années 80, ceux qui ont décidé de le pratiquer à travers ses quatre disciplines (danse, rap, graffiti, Djing) répondaient à des codes précis. Un style vestimentaire particulier, une façon de parler propre à cet univers… Aujourd’hui, force est de constater que le rap n’est pas une mode, contrairement à ce que pouvaient croire certains sociologues au début des années 90. Cette musique traverse les époques et voit ses codes évoluer à tous les niveaux. Dorénavant, les styles de rap se sont multipliés. Il en est de même pour l’apparence des rappeurs, qui ne correspond plus à un portrait type pré-établi.
Il n’y a pas de profil type de rappeurs
C’est ce que constate Fonky Flav, membre du groupe 1995. « Dans les concerts, on s’aperçoit qu’il n’y a pas de profil type de rappeurs. En ce moment, le rap est en train d’entrer dans le patrimoine musical français. On en voit à la télévision, beaucoup de gens font des reprises de rap dans les émissions, c’est de plus en plus diffusé sur France Inter… C’est en train d’être reconnu comme une musique à part entière. Je pense donc que le profil type du rappeur va rapidement devenir un concept obsolète », analyse le leader du groupe parisien, à l’occasion d’un entretien donné à la Nouvelle République (lire l’article en intégralité : https://www.booska-p.com/re/mchflef73e).
