Le général fait le point avant la sortie de son album « C’est la street mon pote ».
Mac Tyer, c’est des années de carrière, mais un renouvellement permanent, une vision claire de la musique et une volonté d’installer sa marque dans d’autres domaines. Il le prouve une nouvelle fois dans son nouvel album, C’est la street mon pote, à paraître le 30 novembre. Un opus qui sortira chez Def Jam et qui rime avec rap, comme Socrate nous l’a confié en interview.
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Mac Tyer, la street en personne
Pas du genre à faire selon les tendances, Mac Tyer a agi à sa façon au moment d’annoncer son nouvel album. Ici, pas de promotion à rallonge, mais une simple annonce après l’officialisation de sa signature chez Def Jam. Toujours dans le rap par plaisir, le général d’Aubervilliers livre pourtant une vision sans concession de la musique et n’hésite pas à pointer le curseur là où ça fait mal. Jamais dans la langue de bois, il a abordé de nombreux sujets devant notre caméra, de quoi le classer définitivement comme un artiste complet, avec une curiosité toujours aussi affirmée.
Ntuch : « C’est une marque de luxe, made in France. On s’est pris la tête à faire de bons designs, des patronages un peu futuristes. C’est inspiré des années 90, du Japon, mais aussi de ma jeunesse et de toutes les choses qui m’influençaient. J’ai eu un très bon accueil des gens de la mode pendant la fashion week de Paris et celle de Londres. Là je me prends la tête à bien finaliser ma collection en vue de la demande ici, aux Etats-Unis et ailleurs ».
Son album : « Quand tu regardes le timing, presque au moment où j’annonce ma signature (chez Def Jam ndlr), je ne devrais pas sortir d’album (rires). Un album dans lequel il n’y a aucun tube, c’est du rap. Cela faisait longtemps que je n’avais pas sorti de projet, je voulais prendre les gens de court. Je communiquais comme si j’étais presque à la retraite, et là, j’arrive avec un album de rap pour clore l’année et faire plaisir à mes fans ».
Rémy : « Je lui souhaite de réussir une grosse carrière sans abrutir son peuple (…). On peut allier les deux, car c’est une ère où c’est possible. Le morceau Nouvelle Ecole c’est un passe-passe entre deux générations. (…) On l’a fait au hasard, on a écrit comme on l’avait fait avec Kery James à l’époque pour Patrimoine du ghetto ».
