Présent sur 6 titres du dernier album du doc, il va falloir garder un oeil sur lui…
Snoop, 50 Cent, Eminem, Kendrick Lamar… Quand Dr Dre décide de lancer la carrière d’un artiste, son nom finit généralement par résonner aux quatre coins du monde. Alors quand un inconnu du grand public doté d’une coupe de cheveux improbable squatte plus d’un tiers de Compton, inutile de dire que la curiosité est à son comble.
Anderson. Paak (oui avec un point) n’est pourtant pas un rookie. Anciennement connu sous le blaze Breezy Lovejoy, il gravite dans le sillage du crew Low End Theory (Flying Lotus, Nocando, Gaslamp Killer, Daddy Kev). Batteur, producteur, rappeur, chanteur… il traine déjà derrière lui de solides références, avec en tête de gondole, son projet Venice sorti en 2014 – mentions spéciales aux titres Luh You, Milk n’ Honey, Drugs et Miss Right qui tourne en ce moment.
Adoubé par le label Stones Throw, sa voix rappelle parfois celle de Bilal (avec qui Dre avait brièvement travaillé). Sa facilité à poser des refrains mélodiques et accrocheurs donnera forcément envie à certains de tracer une comparaison avec le défunt Nate Dogg. Sauf que oui mais non, les deux hommes étant assez éloignés artistiquement, et ce n’est pas faire insulte à notre crooner west coast préféré que de constater la plus grande versatilité d’Anderson. Paak.
On ne peut que vous conseiller de vous rendre de ce pas sur sa chaine YouTube et découvrir par vous-même l’étendue de son talent. Ce n’est pas courir un très grand risque que de parier que son histoire dans le monde de la musique ne fait que débuter…
