Le membre de la Mafia K1 Fry a accepté de revenir sur un douloureux souvenir devant les caméras du collectif Stop le contrôle au faciès.
Mon premier contrôle d’identité est une série de courtes histoires de cinq minutes environ durant lesquelles des rappeurs français font part de leurs expériences. L’objectif étant de lutter contre le contrôle systématique, lié à l’apparence physique, que subissent des milliers de jeunes chaque année. Une étude menée par le CNRS montre en effet que les contrôles abusifs menés par les forces de l’ordre touchent 11 fois plus les jeunes, 8 fois plus les arabes et 6 fois plus les noirs.
il me met le calibre sur la tempe
Les contrôles d’identité se suivent et ne se ressemblent pas. Cette fois-ci c’est le rappeur du 113, Mokobé qui relate son souvenir de ce moment que, hélàs, beaucoup ont connu. Celui qui sortira bientôt son nouveau projet musical raconte ainsi qu’il était en compagnie d’OGB, autre membre de la Mafia K1 Fry lorsque des jeunes qu’ils connaissaient les ont appelé au secours alors que des gendarmes ivres les prenaient à partie. C’est tout naturellement que les deux jeunes hommes, alors âgés de 18 ans ont voulu intervenir. Tout ne s’est pas passé comme prévu et l’un des officier des forces de l’ordre a braqué Mokobé. Un acte accompagné de moultes injure à caractère raciste…Après quelques minutes, ils ont réussi à prendre la fuite. Un souvenir amer ancré dans la mémoire de Mokobé qui n’a ressenti « aucune place pour la diplomatie » lors de ce contrôle. Voir la vidéo où Mokobé raconte son 1er contrôle d’identité ci-dessous :
À noter que demain, mardi 2 octobre, pour la 1ère fois en France, la Justice tranchera sur le cas de 13 plaignants qui ont assigné l’Etat en Justice pour contrôle au faciès.
