Tandis qu’il a explosé sur le plan musical grâce à son banger Hard In Da Paint il y a désormais plus d’une décennie, Waka explique désormais regretter une partie de ses lyrics, trop influencées de son point de vue par son style de vie de l’époque.
Waka Flocka est contredit
De passage dans le podcast Off The Record d’Akademiks, le rappeur natif de Georgie est revenu sur ses débuts dans le rap, et sur la façon dont ses choix de vie auront servi de carburant pour l’aider à écrire ses textes. Une situation qu’il semble présent regretter : « J’amenais mon style de vie dans mon rap. Je n’étais pas censé faire ça. Vois ça comme ça : j’ai un fil électrique […] mais je fini par me rendre compte que je peux nager sans me prendre un coup de jus. Donc je nage tranquillement : « Ce truc est cool, je suis content ! » Mais un jour, je fais tomber le truc dans l’eau, et tout le monde est électrocuté. Donc est-ce que le fait de nager est dangereux, ou est-ce que vous m’avez fait rendre ça dangereux ? Ce que je veux dire, c’est que des gens vont ramener du danger dans un mode de vie qui les a fait sortir du danger. Donc ça fait que c’est dangereux. Tu ne peux pas hésiter. Tu dois mettre tes deux pieds, des deux bras et ta tête dans le truc. Tu ne peux pas faire ça et ça. Je ne peux pas le faire. Je ne peux pas faire confiance à un n**** qui va essayer de trouver un équilibre entre la rue et la musique. Il n’y a pas d’équilibre, soit tu es dans la rue, soit tu es dans la musique, c’est tout. »
Un point de vue loin d’être partagé par le rappeur de Cleveland Doe Boy, bien plus pessimiste dans son approche : « C’est la merde ici. Tu dois te dire, des potes se font tuer, c’est comme ça que ça se passe. La musique ne fait qu’en rajouter. Ce truc va se passer quoiqu’il arrive, c’est une chose que les enfoirés doivent comprendre. Quand bien même on fait de la gangsta music, tu ne peux pas nous blâmer, parce que les drames arriveront malgré tout. »
