Rap US

« King’s Disease II » : Nas fait son retour et les critiques tombent !

« King’s Disease II » : Nas fait son retour et les critiques tombent !

La critique a tranché…

Et de quatorze pour Nas ! Après un premier King’s Disease sorti en aout dernier qui avait mis tout le monde d’accord, la légende de QB remet le couvert avec sa suite directe, King’s Disease II.

Histoire de ne pas changer une formule qui fonctionne, comme précédemment, il fait équipe avec Hit-Boy qui produit ou co-produit l’intégralité des 15 pistes de la tracklist.

À 47 ans, Nas ne s’est toutefois pas enfermé dans sa bulle, les featurings se voulant un judicieux mélange d’ancienne et nouvelle école : Eminem, EPMD, A Boogie wit da Hoodie, YG, Lauryn Hill, Charlie Wilson et Blxst.

L’un dans l’autre est-ce suffisant pour rallier les suffrages ? La réponse avec un tour d’horizon des médias écrits US.

À LIRE AUSSI 
Les 12 albums de rap US qu'il ne fallait pas manquer en 2020

Pour HipHopDx, Nas King’s Disease II n’égale pas King’s Disease, un album que le site n’hésite pas à qualifier de « modern-day classic ».

« Modeste collection de musique », l’album souffre de sa platitude, tandis qu’assez paradoxalement ce sont les efforts faits pour être à la page qui plombent l’ensemble.

Bon attention, il ne s’agit pas d’un air ball non plus : Nas reste un rappeur « phénoménal », et le projet solidifie encore un peu plus sa place dans le monde du hip hop.

Chez Ambrosia For Heads, on est en revanche plus enthousiaste. Dans une chronique intitulée Nas connaît le deuxième apogée de sa carrière, est saluée l’habileté de Nas à revisiter son passé tout en embrassant « confortablement » l’époque, tant d’un point de vue personnel qu’artistique.

C’est cependant Hit-Boy qui s’attire ici la majorité des louanges pour la qualité de son travail derrière les consoles.

« Connu pour ses précédentes collaborations avec Drake, Kendrick Lamar ou encore Kanye West, c’est avec N-A-S que le vétéran de Los Angeles monte définitivement en grade ! »

Côté Magnetic Magazine, plusieurs morceaux ont marqué les esprits comme Death Row East, qui, tel un documentaire, revient sur la mort de 2Pac et la guerre des côtes qui avait fait dans au milieu des années 90, ou encore le duo Nobody avec Lauryn hill, un quart de siècle après le culte If I Ruled The World.

Ajoutez à cela des « instrumentales de luxe », et KD2 écope de l’épithète « raffiné ».

Enfin, chez Pitchfork on attribue la note de 6,1/10 à ce disque qui tente de doubler la mise sans vraiment réussir à toucher sa cible.

La faute à son positionnement un peu trop autocentré, ainsi qu’à des rimes et un storytelling parfois « maladroits ».

King’s Disease II n’est pas le pire album de ces dernières années qui ressasse encore et toujours la question de l’héritage, mais il nous rappelle la vacuité du rap quand il fétichise à outrance ce thème.

Et de conclure : « Nas est béni. Et Alors ? »

À LIRE AUSSI 
Les 12 albums de rap US qu'il ne fallait pas manquer en 2020

Top articles

Dossiers

VOIR TOUT

À lire aussi

VOIR TOUT