Toujours prêt à donner un grand coup de pied dans la fourmilière lorsque le besoin s’en fait ressentir, Joe Budden a évoqué le genre en vogue de la drill, sur lequel il ne semble pas miser sur le long, ni sur le moyen terme.
La drill sous le feu des critiques ?
La drill new-yorkaise ne serait-elle qu’un simple effet de mode ? Joe Budden n’est pas loin de le croire. Dans le dernier numéro de son célèbre podcast, l’ex-rappeur parie que ce courant ne durera pas dans le temps, du fait qu’il attise un peu trop la curiosité des forces de l’ordre et des politiciens. D’ailleurs, en février dernier, Fivio Foreign, accompagné de ses compères Maino et B-Lovee pour ne citer que ceux-là, avait rencontré le maire de New York Eric Adams pour évoquer la violence entourant la musique drill, après que le premier édile de la ville a appelé à l’interdiction de certains clips représentant la mouvance.
Pour en revenir à Budden, il appelle ses confrères lancés dans la drill à aller piocher leur inspiration dans des styles différents, sous peine de bientôt se retrouver le bec dans l’eau : « A vous, les n***** de la drill, vous n’avez plus beaucoup de temps. Ce truc arrive à sa fin. Vous allez pouvoir continuer à danser avec [le maire de New York] si vous le souhaitez. N’allez pas vous mettre en colère contre moi, je vous dis simplement ce que je constate. »
Peut-être Budden n’a pas totalement tort. Plusieurs rappeurs estampillés drill ont rencontré des soucis avec la justice ces derniers mois, dont Kay Flock et Dougie B, quand d’autres ont carrément perdu la vie (CHII WVTTZ et Tdott Woo).