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Hit-Boy était ruiné et en dépression après avoir produit le carton N***** In Paris en 2011

Hit-Boy était ruiné et en dépression après avoir produit le carton N***** In Paris en 2011

De passage dans le podcast Off the Record d’Akademiks, Hit-Boy sera revenu sur une période complexe de sa vie, au moment même où il se sera retrouvé ruiné, alors qu’il enchaînait les succès.

Hit-Boy, du succès à la ruine

Revendiquant une liste longue comme le bras de productions à succès – de N***** in Paris de Jay-Z et Kanye West à Trophies de Drake en passant par Sicko Mode de Travis Scott -, Hit-Boy aura malgré tout vécu des années difficiles.

Paradoxalement, son succès soudain après avoir livré le futur carton N***** in Paris lui aura fait mener une vie dispendieuse, l’ayant petit à petit rapproché de la ruine, comme il l’a lui-même expliqué au micro d’Akademiks : « A 24 ans, j’avais un label et un deal en tant qu’artiste avec Jimmy Iovine – c’était après le succès de N***** in Paris -, j’étais genre, au top du top du top pour un producteur. J’ai un deal, j’ai des millions de dollars, je m’achète une grande maison. J’emménage avec mes potes, mes potes ramènent leurs potes, qui ramènent également des potes, et c’est devenu n’importe quoi. Un grand manoir avec cinq studios d’enregistrement, tous mes artistes vivent avec moi. La recette parfaite pour un désastre. […] Les n***** n’ont rien, et le jour où ils réussissent, ils veulent amener leurs potes avec eux, moi également, tu as envie de leur offrir des opportunités. Mais ce truc ne marche pas tout le temps, ou alors, ça ne se passe pas comme tu l’avais prévu. En 2012, j’étais blindé. En 2017, je suis allongé chez moi, au sol, sans argent, en position fœtale, en train de pleurer. Plus personne n’est là, je suis seul, dans un manoir à Beverly Hills. J’ai tout flingué. J’investissais sur les potes, je lâchais de l’argent à tous ceux qui m’entouraient. Et devine quoi, j’enregistre Sicko Mode. […] Plein de choses se passaient, mais je n’avais toujours pas d’argent qui rentrait. […] J’étais seul, sans argent sur mon compte, bro. »

La conclusion est plus tempérée : « Fuck cette industrie, fuck l’argent, tout ça, quand on parle de musique, je suis serein comme jamais désormais. »

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