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Première consultation de Doc Gynéco : toutes les années 90 dans un disque

Première consultation de Doc Gynéco : toutes les années 90 dans un disque

« T’as la ref’ ? » c’est la série qui revient sur les références disséminées au sein des plus grands albums de rap. Des plus évidentes au plus surprenantes, des plus saugrenues aux plus pointues. Bref, si vous n’avez pas la ref’, vous allez l’avoir…

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Il est des œuvres qui incarne leur époque. Première Consultation de Doc Gynéco est de celles-là.

Lascar un peu bohème, Bruno Beausir a réussi à 22 ans à proposer, sous un angle bien à lui, un concentré de culture pop. Le football, ses idoles, la politique… tout y passe, sans pour autant donner l’impression de l’entendre réciter un catalogue de références.

À l’image de son écriture et de son flow, Première Consultation glisse en effet tout seul. Plus millésimée que datée, la plume du Doc’ s’apprécie ainsi sans nécessairement avoir vécu au temps des magnétoscopes et des baladeurs CD.

Bon après, rien n’empêche de se laisser envahir par un léger vent de nostalgie à la lecture de l’explication de texte qui suit.

Beverly Hills 90210

La ref’ ? « Comme beaucoup de filles tu rêves d’être Brenda/D’avoir ton Dylan et d’insulter ton papa » sur Viens voir le docteur

LA série phare des années 90. L’histoire de gosses de riches qui rencontrent tous les problèmes de la Terre dans la banlieue la plus huppée du monde occidental – de cette petite peste de Brenda qui prenait un malin plaisir à défier le patriarcat pour tromper l’ennui, à ce doux rebelle de Dylan qui ne savait que faire de l’argent de son héritage.

Autant par ironie que par fascination, le Ministère AMER intitulera en 1994 son second album 95200, tandis que Kenzy, le manager et porte-parole de la secte Abdulaï, invitera malicieusement la presse à venir passer ses vacances d’été à Sarcelles en leur envoyant une carte postale des lieux.

R.E.P. Luke Perry.

Les séries AB Productions

La ref’ ? « Tu seras Hélène et je serai tous les garçons/Je serai l’abeille qui va lécher ton miel/Je te ferai ton premier baiser/Mais ne sois pas fâchée contre les filles d’à côté/Qui dans leur classe de mannequin veulent m’attirer » sur Viens voir le docteur

En France, on n’avait peut-être pas Beverly Hills, mais on avait Hélène et les garçons, Le miel et les abeilles, Premiers Baisers, Les Filles d’à côté ou encore Classe Mannequin, des sitcoms encore plus mal jouées et plus neuneus.

Produites au kilomètre par le pape du Club Dorothée Jean-Luc Azoulay, elles mettaient généralement en scène des bandes de jeunes qui passaient leurs vies dans des cafétérias ou en salle de répèt’ à s’inventer des quiproquos plus cringe les uns que les autres, dans une ambiance mi-prude mi-libidineuse toute aussi cringe.

Connectées avant l’heure, les séries AB formaient un multiverse qui n’avait rien à envier au MCU : Justine Girard de Premiers Baisers était la nièce Framboisier de Salut les Musclés, mais aussi la sœur de Hélène de Hélène et les Garçons, qui est elle-même était la cousine de Lola du Miel et les abeilles

La presse papier adolescente

La ref’ ? « Pour te conseiller je suis OK/Monte sur mon podium/N’aie pas peur de l’homme ni de son spéculum/Tu n’aimes pas les mineurs et préfères les majeurs/Bravo, girl » sur Viens voir le docteur

Bien avant les réseaux sociaux, l’internet et la téléréalité, toute une flopée de magazine aux titres, thèmes et couvertures interchangeables se vendaient chaque mois à des centaines de milliers d’exemplaires (Salut !, Hit Machine Girl, OK Podium, Star Club, Fan 2…).

Pilotés par les maisons de disques et boîtes de productions, ils abreuvaient les teens les plus fragiles de la décennie* de publireportages sur leurs boys bands et stars de séries télé préférés (les 2Be3, les World Apart, la trilogie du samedi soir de M6…).

Il y avait des posters pour tapisser sa chambre, des cartes détachables avec les paroles des chansons, des titres avec des points d’exclamation partout, et des interviews à haute valeur ajoutée qui tournaient sempiternellement autour de la question de savoir si tel ou tel éphèbe était célibataire.

Au début des années 2000, cette presse people pour prépubères ne résista cependant pas à la disparition de ses idoles et à la concurrence de médias et programmes beaucoup plus trash.

* Les vrais lisaient XL, Le Magazine

Le PSG de David Ginola

La ref’ ? « Tu veux sortir et aller en soirée mais il est trop occupé à regarder Weah, Ginola et ses potes du PSG » sur Viens voir le docteur

Chacun pense ce qu’il veut du reboot qatari, mais le Paris Saint Germain des années 90 c’était quelque chose.

Sous l’égide de Canal + entré au capital en 1991, le club s’adjuge sept titres nationaux de 1993 et 1998, participe à trois demi-finales consécutives de coupe d’Europe (éliminant par deux fois le Real Madrid en 1993 et 1994, puis le FC Barcelone en 1995) et remporte feu la Coupe des Coupes en 1996, non sans manquer de peu de réaliser le doublé la saison suivante en s’inclinant en finale.

Entouré des légendes sur le terrain Raï, Bernard Lama et George Weah, le bégé David Ginola participe pleinement à cette épopée, lui qui en trois saisons et demie, de 1992 à 1995, plante 44 buts et délivre 23 passes décisives.

Largement donc de quoi excuser monsieur de délaisser madame pour passer ses soirées à beugler sur le canapé.

Les numéros de téléphone à 8 chiffres

La ref’ ? « Je t’épelle mon numéro de phone-tél : le trois-six, soixante-trois, soixante-trois, quarante » sur Viens voir le docteur

Le 25 octobre 1985, la France vit une petite révolution : les numéros de téléphone passent de 7 à 8 chiffres.

Sur le coup, certaines voix s’inquiètent du fait que « l’usager va finir par avoir du mal à s’y retrouver », d’autant plus que pour appeler Paris lorsque l’on vit en province, il faut en plus taper le 16 – et le 16 plus le 1 pour appeler la province depuis Paris.

Les numéros payants, ceux commençant par 36, ne sont toutefois pas concernés par cette particularité géographique. Ainsi, où que vous soyez dans l’Hexagone, moyennant 2,23 francs la minute, il vous suffisait de composer le numéro tel quel pour écouter l’oreille sur le combiné des morceaux inédits du Doc’.

Cette redoutable opération marketing tombe toutefois en désuétude le 18 octobre 1996 à 23 heures, quand, sous l’effet « de la généralisation du téléphone portable, de la banalisation du fax, de la croissante des raccordements à internet », les numéros de téléphone passent cette fois de 8 à 10 chiffres.

Les pubs Benetton

La ref’ ? « Dans ma rue, c’est une pub pour Benetton/Et tout le monde écoute les mêmes sons à fond » sur Dans ma rue

Fondé en 1965 par la fratrie Luciano, Giuliana, Carlo et Gilberto Benetton, la marque se fait un nom avec ses pièces bariolées avant d’accéder à la renommée mondiale dans les années 80 grâce à son slogan piqué aux mouvements antiracistes, United colors of Benetton, mais aussi et surtout, grâce à ses campagnes d’affichage mettant en avant des mannequins de toutes origines.

[Et tant pis si désormais le 18ème arrondissement du Doc’ fait malheureusement plus l’actualité pour sa sordide colline du crack que pour la douceur de son vivre ensemble…]

Œuvres du photographe Oliviero Toscani, elles font ensuite disparaître les vêtements au profit d’images choc : une femme noire allaitant un bébé blanc, un curé embrassant une nonne, un homme blanc et un homme noir menottés ensemble, les vêtements ensanglantés d’un soldat bosniaque assassiné par un sniper à Sarajevo, un malade du sida agonisant devant ses parents

Le scandale n’est jamais très loin et Benetton est régulièrement pris à partie par des associations, quand la marque n’est pas poursuivie en justice.

Dans son livre publié en 1999 La pub est une charogne qui nous sourit, Toscani rejette néanmoins toute accusation de récupération, revendiquant au contraire le droit pour la publicité de se faire éthique et morale.

« Je ne suis pas cynique, je cherche de nouveaux moyens d’expression. Je gratte l’opinion là où ça la démange. Je participe au débat public comme un écrivain, un pamphlétaire, un journaliste. »

Pierre Bérégovoy

La ref’ ? « Comme Bérégovoy, aussi vite que Senna/Je veux atteindre le nirvana » sur Nirvana

Cité non sans un brin de provocation parmi d’autres suicidés célèbres (Patrick Dewaere, Kurt Cobain, Marilyn Monroe, Achille Zavatta…), l’ancien Premier ministre avait mis fin à ses jours le 1er mai 1993, quelques semaines à peine après avoir quitté ses fonctions à Matignon.

Fils d’un capitaine de l’armée ukrainienne reconverti en ouvrier métallurgiste, puis en cafetier à son arrivée en France, Pierre Bérégovoy était l’un des rares caciques de la gauche gouvernementale à être issu d’un milieu modeste.

Diplômé d’un C.A.P. d’ajusteur et d’un C.A.P. de dessinateur industriel, il commence sa carrière professionnelle comme fraiseur avant de s’engager en politique au sortir de la Seconde guerre mondiale.

Nommé Premier ministre par François Mitterrand le 2 avril 1992 à 66 ans, la lourde défaite de son camp aux élections législatives de mars 1993 le pousse à remettre sa démission.

Très affecté par un soupçon de délits d’initiés mettant en cause certains membres de son entourage, ainsi que par la révélation de l’existence d’un prêt sans intérêt qui lui a été accordé pour l’achat d’un appartement quelques années plus tôt, il entre dans une phase dépressive.

Le samedi 1er mai 1993, peu avant 18h30, il subtilise l’arme de son garde du corps dans la boîte à gants de sa voiture et se tire une balle dans le crâne au bord d’un canal de Nevers, la ville dont il est maire.

À ce jour, des rumeurs circulent toujours quant à un éventuel assassinat, même s’il n’existe aucun début de preuve.

Mark Landers

La ref’ ? « Ma tchatche est brossée, tous mes mots sont cadrés/Même Mark Landers en tombe à la renverse » sur Passement de jambes

Dans Olive et Tom, il y avait Olivier Atton, le Tintin du football de jeu d’arcade, il y avait Thomas Price, le gardien dont personne n’a jamais compris pourquoi il avait son nom dans le titre, et il y avait aussi et surtout, Mark Landers, le mauvais garçon dont tout le monde savait qu’il avait en réalité bon fond.

Attaquant vedette de la Mupett et de la Toho, manches roulées autour des épaules façon Ikki dans Les Chevaliers du Zodiaque, il passait son temps à martyriser le ballon grâce à son fameux tir du tigre qui transperçait défenses et filets.

Mis au point en frappant jusqu’à l’épuisement un ballon lesté contre les vagues de l’océan Pacifique (!), ce shoot de la puissance d’un Boeing était alors imité dans toutes les cours de récréation.

Évidemment, avec le recul, difficile de ne pas se montrer dubitatif face à de telles performances physiques, Landers, 9 ans au début de la série (!!), cochant quand même toutes les cases du dopé aux stéroïdes anabolisants – agressivité incontrôlée, biceps de Deontay Wilder et voix de tabagique.

Francky Vincent

La ref’ ? « Y a du zouk à fond, des fruits de la passion, Francky Vincent est le saint patron » sur Né ici

Notre Too Short à nous, version zouk.

Originaire de Pointe-à-Pitre, il se fait d’abord connaitre aux Antilles dans les années 80 avec des chansons grivoises comme La Braguette d’or, avant de rencontrer un succès aussi colossal qu’inattendu en métropole quand ressort en 1994 Fruit de la passion (Vas-y Francky c’est bon).

Vendu à plus d’un demi-million d’exemplaires, au-delà des chiffres, le titre se voit certifié classique dans tous les campings, bals et fêtes de villages de France et Navarre.

Exclusivement positionné sur le créneau de l’obsédé sexuel sympathique et rigolard, Francky Vincent revient sous les feux de la rampe en 2004 avec le très distingué Tu veux mon zizi.

Toujours actif à 66 ans, il a enregistré cette année le duo Éteins la lumière avec Alkpote.

Gageons qu’entre « Francky-cky-cky, gros kiki » et l’Empereur du Sale le courant a plutôt dû bien passer, les deux hommes partageant certains points communs… comme celui d’avoir couché avec une mère et sa fille – le chanteur relate l’anecdote dans son autobiographie Ma Fesse cachée (!?) publiée en 2015, le rappeur s’était lui confié au micro de feu Radio Sexe en 2019.

Le ti’ punch

La ref’ ?: « On coupe la canne pour en prendre le sucre/Mélanger citron vert et rhum Trois Rivières/Bologne ou La Mauny et oui c’est clair » sur Né ici

Le Doc’ en donne carrément la recette.

Le cocktail serait né sur l’île de Marie-Galante, au sud de l’archipel de Guadeloupe, pour fêter le décret d’abolition de l’esclavage du 27 avril 1848. Les habitants, libres et affranchis, auraient célébré cette journée en mélangeant toutes les réserves de sucre et de rhum en stock dans de grands tonneaux en bois.

Autre version : avant d’entamer leurs journées de travail, les ouvriers employés dans les champs de canne à sucre s’envoyaient à l’aube une mixture à base de rhum blanc afin de se donner du cœur à l’ouvrage.

Alliance Etnik

La ref’ ?: « Ma vie n’est pas simple elle n’est pas funky » sur Né ici

Bien qu’au sein du Secteur Ä toutes les occasions étaient bonnes pour taper sur le hip hop de hiphopiens (la fausse unité du mouvement, les dégaines de cainris, la carte d’Afrique autour du cou…), nos amis Sarcellois fustigeaient avec le même entrain « le rap à l’eau » (une expression dérivée de Rap-A-Lot, le label culte de Houston), alias ce rap de « pantins pour promo » dixit le couplet de Gynéco dans Tout saigne.

Outre les Reciprok, Mellowman et autres Menelik qui tournaient alors en boucle sur la bande FM, son plus digne représentant était sans aucun doute le groupe Alliance Etnik.

Apôtres d’une musique zéro prise de tête n’en ayant cure des canons de la crédibilité de rue, K-Mel et ses potes avaient quand même poussé le bouchon un peu loin avec leur single Simple et Funky (extrait de leur premier album du même nom) dont la bonne humeur niaise confinait à la parodie – clip à la Dawson compris.

Le Gynécologue en rajoutera une couche deux ans plus tard avec sa compilation Liaisons Dangereuses en intitulant l’un des meilleurs morceaux du projet Simplet funky.

Jacques Prévert

La ref’ ? « Les seringues mortes se ramassent à la pelle » sur Né Ici qui paraphrase « Les feuilles mortes se ramassent à la pelle », l’entame du second couplet de son poème Les Feuilles mortes

Plus branché La grande vadrouille que Scarface, Bruno Beausir connaît ses classiques du répertoire de la chanson française.

Lorsqu’en 1946 le réalisateur Marcel Carmé entreprend d’adapter pour le cinéma le ballet de Roland Petit Le Rendez-vous avec Les Portes de la nuit, Prévert reprend un air composé par Joseph Kosma pour ledit ballet et y appose des paroles qu’il trouve « simples comme bonjour ».

Las, le film est un échec et la chanson passe inaperçue, d’autant plus qu’à l’écran, Yves Montand, qui tient le rôle principal, se contente d’en fredonner la mélodie.

Tout change trois ans plus tard, quand ce même Yves Montand la réenregistre, puis qu’elle est traduite en anglais par Johnny Mercer.

Les Feuilles mortes s’impose alors dans les années 50 comme un standard du jazz (Duke Ellington, Miles Davis, Chet Baker…), avant d’être repris et interprété par quantité de vedettes (Serge Gainsbourg, Frank Sinatra, Édith Piaf, Jermaine Jackson, Bob Dylan, Iggy Pop…).

Vanessa Paradis

La ref’ ? Vanessa bien sûr !

Quand en 1988, Vanessa Paradis, 16 ans, débute sa carrière en se déhanchant dans son sweatshirt saumon deux fois trop grand au son du saxophone jaune de Joe le taxi, c’est toute une génération de collégiens qui tombent amoureux de son charme de grande sœur.

Et parmi eux, Doc Gynéco, 14 ans.

Huit ans plus tard (entretemps il y a eu la pub mythique pour COCO Chanel, l’album que Lenny Kravitz lui a composé, et le film Elisa où elle se montrait nue), il lui écrit cette ode qui est tient en réalité plus de la chronique sur la masturbation que de la sérénade.

Qu’importe que Bruno lui ait ensuite déclaré en live ses sentiments chez les Enfoirés, Vaness’ n’a pas franchement goûté « l’hommage ».

Les romans d’espionnage S.A.S.

La ref’ ?: « Je lis S.A.S. pour me remémorer » sur Vanessa

Plus de 200 titres publiés, plus 200 millions de livres vendus dans le monde.

De 1965 à 2013, l’écrivain Gérard De Villiers a alimenté l’imaginaire hétérosexuel bêta en contant les aventures du prince Malko Linge, un aristocrate autrichien surnommé Son Altesse Sérénissime.

Embarqué dans de sempiternels complots aux quatre coins du globe, quand communistes, djihadistes et barbouzes n’essayaient pas de lui faire la peau, il enchaînait les conquêtes aux prénoms les plus exotiques (Yona, Aïko, Kali…).

Célèbres pour leurs couvertures et leurs scènes de sexe toutes sauf subtiles (des « poitrines qui défient la gravité » aux « fourreaux onctueux »), les S.A.S. se lisaient en cachette façon Lui ou Playboy.

Les talons carrés

La ref’ ?: « Non, je n’ai pas oublié tous ces talons carrés/Ces filles aux beaux fessiers qui firent fureur cet été » sur Vanessa et « Les sacs remplis de tracts de soirées/La chaussure, rien que pour les talons carrés » sur Les Filles du moove

Parmi les incontournables du vestiaire féminin des années 90 (les Doc Martens, les sandales à plateforme, les Buffalo…), la paire pref’ des filles pour sortir et aller en soirée se devait d’être à talons carrés.

D’une part, parce que leur surface plus large que les talons aiguilles leur permettait de danser toute la night, et de l’autre, parce que cela leur remontait allègrement le popotin, ce qui n’était pas pour leur déplaire.

Vus à l’époque aux pieds de toutes midinettes un brin en vogue (des présentatrices télé de chaînes musicales aux chanteuses de Dance Machine), revival nineties oblige, les talons carrés (une désignation qui regroupe en réalité les talons cubains et les talons de bottier) ont depuis quelques saisons acté leur retour.

Végéta

La ref’ ? « En place, comme Végéta le Super Guerrier de l’Espace j’ai mauvaise réputation et un cœur de glace » sur Est-ce que ça le fait ?

Personnage de Dragon Ball le plus cité par les rappeurs français (et de loin), le Prince des Saiyans fait ici sa toute première apparition dans un texte.

Loué depuis un quart de siècle pour son incommensurable fierté et son impulsivité sans égale (d’aucun murmure qu’il serait algérien), qu’importe des scénarios pas de plus tendres avec lui (en vrai, il se prend quand même branlées sur branlées), sa cote de popularité ne se dément pas.

Végéta ou le Mark Landers de DBZ.

PS : le débat continue de faire rage entre fanatiques de l’œuvre d’Akira Toriyama et ceux des Chevaliers du Zodiaque pour déterminer quid des larmes de Végéta vaincu par Freezer ou de celles de Hyoga face à son maître Camus sont les plus émouvantes.

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