En pleine promotion de son dernier opus, Niro s’est confié dans un long entretien accordé à Mehdi Maïzi. Le rappeur de Blois en a profité pour revenir sur la façon dont il travaille pour ses featurings.
« Je ne veux pas être juste le rappeur préféré des rappeurs »
Niro, à propos de sa vision de sa carrière.
Le 10 février dernier, Niro a fait son grand retour sur long-format avec son album Taulier. Long de dix-sept pistes, le disque comprend des collaborations avec ElGrandeToto, Tayc, TIG, Niska, Sofiane Pamart et Alpha Wann, le tout pour plus d’une heure de musique. C’est dans ce contexte que le rappeur du Loir-et-Cher s’est confié dans un entretien accordé à Mehdi Maïzi pour l’émission Le Code, diffusée sur Apple Music.
Interrogé sur sa façon de travailler un featuring, le rappeur déclare, dans des propos retranscrits par Interlude : « Quand je suis en feat mon objectif c’est de pas m’afficher aussi. J’ai aussi conscience de ce que ça représente de faire des morceaux comme ça vis à vis du public. C’est le public qui confronte en réalité. Mon objectif c’est pas de nuire à l’artiste avec qui je collabore. C’est des discussions en amont. Quand je fais un morceau technique de malade avec PLK, c’est parce que c’est PLK qui veut qu’on rentre sur ce terrain là. »
L’artiste revient ensuite sur sa fameuse collaboration avec Ninho : « Quand je vais faire un Ibra50k avec Ninho, moi j’étais pas d’accord pour faire un morceau comme ça. Ce que je voulais c’était qu’on fasse un truc plus ouvert qui puisse m’amener dans un autre univers. Peut-être prendre un peu de l’univers de Ninho. Mais comme Ninho c’est un kickeur et qu’il fait chi*r… »
Niro conclut en expliquant qu’il est parfois prisonnier de son statut au sein du monde du rap : « C’est ce que les gens demandent. Et c’est ce qu’on me demande aussi. Quand je fais Gims, il m’appelle et il me dit : « Nordine, je veux une guerre avec toi ». Mais ça ne me rend pas forcément service en vérité. Parce qu’au final, moi ce que je veux c’est faire d’autres trucs qui peuvent peut-être m’emmener aussi en radio, qu’on casse un plafond de verre. Je ne veux pas être juste le rappeur préféré des rappeurs. »
