Médine était récemment invité dans Le Code de Mehdi Maïzi. Le patriarche de la Khan Family en a profité pour saluer le travail de deux de ses confrères qui trouvent particulièrement grâce à ses yeux.
Lino, le mystérieux, Salif « nous manque grave »
Alors qu’il s’apprête à dévoiler son nouvel opus Médine France ce vendredi, le rappeur havrais s’est confié sur de nombreux sujets. En plus de 18 ans de carrière, et avec un septième album studio dans les tuyaux, l’interprète de Voltaire a eu le temps de faire un tour d’horizon de l’industrie musicale française. C’est donc en toute connaissance de cause qu’il affirme à Mehdi Maïzi : « Salif et Lino sont les deux artistes qui m’ont le plus impressionné. »
Concernant Salif, Médine explique : « Humainement, artistiquement, j’ai été impressionné. Le gars n’écrit pas de textes ! Il kickait quatre par quatre dans un morceau sur lequel j’avais réuni v’la le monde, ça s’appelait Téléphone Arabe et je crois que c’était le premier que j’avais été voir. Ouais, impressionné par Salif. Une humilité, une façon d’êtres. Il nous manque grave. »
Grand Médine se souvient ensuite de sa rencontre avec Lino le L : « Lino, je me souviens, c’était en 2005 je crois, dans un studio à Paname et il n’écrivait pas. Ou en tout cas, il ne donnait pas l’impression de travailler. (…) Et en fait, il entre en studio et pose un huit. Il découpe le truc. Je dis, mais quand est-ce qu’il a écrit ? Et je ne savais pas, en fait ? Et ça rendait le truc encore plus magique, plus mystérieux. Je n’avais pas envie de le voir écrire en fait ! Je voulais mystifier encore le truc. Je souhaitais le garder longtemps et je sais que Lino est comme ça. Je sais que c’est un mec qui a plein de notes à droite à gauche et qui finit par les mettre en puzzle, et ça crée une alchimie en studio. »
