Un clip se penchant sur de nombreux vices de notre société.
Sur la préparation de son nouvel album, Hyacinthe nous livre un extrait de ce dernier avec Saint-Hyacinthe. Un morceau au cours duquel il revient sur ses plaisirs coupables et un visuel qui dénonce certains des vices introduits par la société moderne. En bref, un rap incisif avec un fond comme on en trouve peu.
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Hyacinthe culpabilise
Après le succès de son album Sarah en 2017, Hyacinthe revient avec très peu d’effets sur la voix et un rap franc et sincère. Le rappeur est de retour dans nos oreilles simplement et efficacement, sur une production signée LVMX. Il livre un texte puissant, revenant sur l’ange et le démon qui se trouvent de chaque côté de ses deux épaules. Il parle ainsi d’un certain Hyahya, jeune homme abusant de toutes sortes de consommables et d’un autre personnage portant le nom de Saint-Hyacinthe et venant réconforter les âmes qui se sentent « perdus dans la brume ». Hyacinthe s’ouvre ainsi à son public et nous propose un texte plus introspectif que jamais, où il se permet d’évoquer tous les démons qui le rongent. Le clip, réalisé par Nicolas Capus, s’inspire du film They Live du réalisateur John Carpenter, afin de mettre en scène cette dualité entre Hyahya et Saint Hyacinthe.
Au dessus de la ville, pleins de lumières métalliques / Visage gris, triste rivage dis-moi ce qui nous retient ici / J’ai encore fait de la merde hier, mélangé les alcools / Et elle m’a dit fais-moi l’amour comme si c’était ton job
En concert le 31 mai
Actuellement en train de plancher sur un tout nouveau projet, Hyacinthe compte bien nous réserver un bon lot de surprises pour cette année 2018. Ce premier single en est la preuve, d’autant plus qu’il sera présent sur cet opus. A noter que le rappeur sera également à retrouver sur la scène du Théâtre des Etoiles, à Paris, le 31 mai prochain.