Il inaugure une nouvelle série de « D.D.M. » !
Gianni a décidé de faire de 2019 une véritable année tremplin dans sa carrière. Sélectionné dans notre onze des rappeurs à suivre cette année, il ne nous a pas fait mentir en étant plus productif que jamais : dès le mois de février dernier, il publiait sa toute première mixtape nommée Géhenne. Cette fois, il revient avec un de ses concepts phares, les D.D.M.
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Retour à la bicrave
En 2018, Gianni s’est fait remarquer par une jolie productivité, mais également grâce à un concept qui a intrigué de nombreux observateurs du rap. En effet, il a signé cinq morceaux dans lesquels il se met dans la peau de différents types de clients qui viennent chercher leur consommation dans le four de sa ville du 93, Romainville. Alors que le rap a tendance à déshumaniser les « iencli », le jeune rappeur les a mis en scène dans une série de titres qui ont formé un EP nommé D.D.M. (pour Dose de moi).
Ce jeudi 3 octobre, il a relancé ce concept en annonçant un deuxième volet des D.D.M. Quatre nouveaux morceaux sont attendus : Cigarillo, Gramme, Monnaie et Arène. Le premier a été diffusé par le biais d’une vidéo postée sur Instagram. Sur une production mélancolique, Gianni délivre un texte centré autour du trafic de drogue qui l’entoure alors que le clip met en scène quelques-uns de ses rouages.
En interview pour Booska-p
Le rappeur à suivre a rapidement pris les choses en main après avoir figuré dans notre 11 des rappeurs à suivre de l’année 2019. En février, dans le cadre de la promotion de sa mixtape Géhenne, il a effectué un crochet au micro Booska-p afin de se confier longuement. Il a notamment abordé son processus créatif : « Franchement, je mets une instru et ça vient, je ne me dis pas que je dois placer tel ou tel mot. C’est important pour moi de faire ressentir à l’auditeur l’émotion du moment. Je ne peux pas travailler sur un son calme alors que je suis énervé, pour moi ça n’a aucun sens. J’ai vraiment envie de partager ce que je ressens et que la personne en face soit dans le même état que moi. Je suis sans filtre, ce projet, c’est moi à 300 %. »
