Un choix qui interpelle…
Interrogé lors d’un entretien pour le magazine Complex, le vice-président de SNKRS Ron Faris, a reconnu les problèmes subsistant dans l’application de Nike. Il a proposé plusieurs solutions pour répondre aux inégalités qui demeurent de plus en plus présentes.
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Une idée maladroite ?
Créée il y a 7 ans aux États-Unis et arrivée en 2017 en Europe, l’application SNKRS a révolutionné le mode de consommation du streetwear et notamment des paires de sneakers. Le principe est simple : des produits exclusifs sont mis en vente en quantité limitée. Pour tenter de remporter l’article en question, il suffit de s’inscrire à la rafle à l’heure indiquée et de laisser la chance s’occuper du reste. Là est le problème : les passionnés de la culture streetwear se plaignent depuis plusieurs années de l’inégalité de ce mode de consommation. À la revente, les prix de certains articles peuvent être multipliés par 10 !
Lors d’un entretien accordé au bimensuel Complex, Ron Faris assume que l’application avantage les profils les plus actifs de l’application face aux autres. Il reconnait la disparité entre les consommateurs : « Nous risquons de perdre nos consommateurs passionnés par les sneakers ».
Pour palier ce problème, le directeur de l’application a évoqué une idée un peu particulière et très maladroite. Le CEO de SNKRS explique vouloir ajouter un onglet « race » à l’inscription en guise de discrimination positive : « Nous allons façonner le marché pour qu’il reflète la communauté que nous servons […] Surtout dans les communautés noires et asiatiques, afin que nous montrions et que nous donnions réellement l’équité et l’inclusion aux communautés qui ont été gentrifiées et aliénées par le marché de la revente. »
Un acte reconnu maladroit par les internautes, qui attendent de réelles solutions pour redonner goût aux passionnés de consommer des produits de la marque au swoosh.
